Le 1er 2023, également la Journée mondiale de la paix, a été une belle occasion pour le cardinal Maurice Piat, le père Jean-Maurice Labour et les fidèles du diocèse d'accueillir la nouvelle année en prières, à la cathédrale Saint-Louis. Dans son homélie, le père Jean Maurice Labour a mis en exergue le pessimisme qui gagne du terrain ainsi que l'ambiance de consommation qui frise parfois le défoulement et cache mal des nuages.
"L'impression générale est celle d'une fin du monde, du moins la fin d'un monde." Il se demande comment prêcher sur l'espérance quand on est pessimiste sur l'avenir du monde, et éviter les discours ronflants et les prières redondantes ? Pour lui, la seule réponse qui lui apporte une certaine paix intérieure et le pousse à "poser de petits pas prophétiques" est de continuer à tirer la sonnette d'alarme et à poser des actes concrets à contre-courant. Et il constate que beaucoup de personnes le font déjà.
Ces petits pas incluent de tirer la sonnette d'alarme sur la souffrance de la vie chère, comme Nishal Joyram ; d'attirer l'attention de l'opinion publique sur les 30 % d'enfants marginalisés du système d'éducation inadapté, et de continuer à dénoncer la faillite de certaines de nos institutions démocratiques à rendre justice à ceux qui revendiquent un droit de citoyen. L'essentiel est de trouver son bonheur et son espérance dans la créativité de poser de petits actes courageux et persévérants.