Informer les services essentiels et le grand public par message téléphonique, ou d'autres moyens de communication innovants, de l'approche d'un cyclone ou de pluies torrentielles.
Le ministère des Collectivités locales et le National Disaster Risk Reduction and Management Centre implémente la phase I du projet National Multi-Hazard Emergency Alert System (NMH-EAS) qui est en période d'essai. À ce stade, le public n'est pas concerné par les tests. La phase I consiste à informer les services essentiels d'un danger imminent ou du risque d'une catastrophe nationale afin qu'ils puissent agir promptement.
D'après une source au sein du ministère des Collectivités locales, la préparation de la phase I n'est pas encore complétée. La police, les pompiers, la Special Mobile Force, le Central Electricity Board, le service portuaire et l'aéroport font partie des institutions qui y participent. Leurs responsables, apprend-on, ont participé à un exercice de réception des messages d'alerte. Aussitôt que la première phase de ce projet aura fait ses preuves, le système d'alerte sera étendu au grand public. Les Mauriciens recevront des messages sur leur portable les informant d'un danger imminent, comme un cyclone ou des inondations. Toutefois, aucune date n'a encore été communiquée sur la disponibilité de ce système d'alerte.
D'après nos renseignements, le ministère des Collectivités locales et le National Disaster Risk Reduction and Management Centre veulent un projet bien ficelé pour "mieux informer" le public et les services essentiels sans cafouillage aucun. Le National Multi-Hazard Emergency Alert System devra respecter le Sendai Framework établi sous l'égide du Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe naturelle.