De par leur activisme pour le Congo depuis la France, la rétrospective de l'actualité de la diaspora en 2022 met en lumière trois personnalités parmi les Congolais de France : Brice Arsène Mankou, Jean Gérard Mabonzo et Patrick Gabriel Dion
France. Point de titre de personnalité de l'année mais juste une mise en lumière de Congolais ayant eu "l'esprit patriotique", ou qui ont été distingués en menant une activité en rapport avec leur pays d'accueil et leur pays d'origine.
Brice Arsène Mankou, Sociologue et enseignant à l'École nationale d'administration publique du Québec et au Centre de formation et de coopération internationale, le Franco-Congolais a été nommé un des directeurs d'études et de recherches du Centre africain de recherche interdisciplinaire sur l'Afrique (Caria).
Courant 2022, il a multiplié les conférences mémorielles autour du thème "Brazzaville, capitale de la France libre". C'était le cas à Albert ville pour une conférence parrainée, conjointement, par Stéphane Demilly, sénateur de la Somme, Président délégué du groupe France-Afrique centrale, Claude Cliquet, maire d'Albert, et par Rodolphe Adada, ambassadeur du Congo en France.
Le summum de l'évocation de la place et du rôle de Brazzaville pour la France a été lors de la conférence à l'assemblée nationale française, le 9 décembre dernier, facilitée par Carlos Martens Bilongo, député de la huitième circonscription du Val d'Oise.
Brice Arsène Mankou, séance tenante, avait été distingué par l'association Ordre Lafayette France.
Juste en début d'année 2023, a appris le décès de son directeur de Mémoire de Master et aussi directeur de thèse de Doctorat d'histoire, le professeur Michel-Alain Mombo, Docteur en Histoire et civilisations de l'Antiquité, Professeur Titulaire d'Histoire, ancien chef du département d'histoire et ancien directeur de la formation doctorale d'histoire et secrétaire général de l'Université Marien Ngouabi de Brazzaville(Congo). Il était également Égyptologue formé à l'université de Montréal (Canada) et Cocody (Côte d'ivoire).
Jean Gérard Mabonzo, professeur de mathématiques à l'académie de Versailles et Patrick Gabriel Dion, professeur d'économie, de droit, de gestion et de management de l'Académie d'Amiens, ont mobilisé la communauté éducative de France et d'Europe pour contribuer aux consultations des états généraux de l'éducation au Congo. Cette initiative découle de l'instruction du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, ayant missionné, par la suite, Hellot Matson Mampouya, haut-commissaire à l'organisation des états généraux de l'Éducation nationale, de la Formation et de la Recherche.
Cet espace privilégié de débats, de rencontre et de partage, avait permis aux participants de confronter divers contextes quant à la professionnalisation de l'enseignement supérieur en adéquation avec les besoins nationaux ; le lycée d'excellence et la poursuite du cursus scolaire ; l'utilisation des technologies de l'information et de la communication dans le secteur de l'éducation, de l'enseignement et de la formation technique et professionnelle ; l'entrepreneuriat, les divers emplois des jeunes et le développement de l'agriculture ; la formation initiale et continue des enseignants ou la mise en place des partenariats stratégiques pour le développement de la recherche scientifique, technologique ; enfin, le financement du secteur de l'éducation et de la recherche.
À l'issue de cette consultation du 17 décembre dans la salle verte de l'ambassade du Congo en France, grâce ces deux Congolais, " la communauté éducative de la diaspora congolaise de France et d'Europe avait pu contribuer aux travaux d'approches novatrices pour la résolution des problèmes qui minent le système éducatif de leur pays d'origine ", avait reconnu, d'une manière unanime, le haut-commisse Hellot Matson Mampouya, son directeur de cabinet, Albert Malonga, et son conseiller spécial, le Pr Roger Armand Makany.