Cote d'Ivoire: Hausse du Smig, déblocage des salaires, subvention de plusieurs produits ... - Social hardi, une réalité sous Alassane Ouattara

Deux augmentations en une décennie. Il faut être Alassane Ouattara pour réussir cette prouesse. Resté stable durant plusieurs décennies, le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) s'améliore sous le chef de l'Etat. Passé de 36 607 à 60.000 FCFA en 2013, le SMIG va connaitre une nouvelle hausse dès janvier 2023 pour s'établir à au moins 75000 FCFA. C'est le fruit des réflexions menées dans le cadre de la Commission indépendante permanente de concertation en Côte d'Ivoire (CIPCI) et adoubé par la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI), la Fédération ivoirienne des petites et moyennes entreprises (FIPME) et les différentes centrales syndicales de la Côte d'Ivoire. Le faisant, ces acteurs ne font que mettre en pratique une promesse faite au secteur privé le 6 août dernier.

En effet, dans son message à la nation à la veille de la Fête nationale, le chef de l'Etat avait annoncé que les conditions salariales des agents du secteur privé connaitront une amélioration après celles des fonctionnaires et agents de l'Etat. " J'ai demandé au Premier ministre Patrick Achi d'échanger avec le secteur privé, en vue d'une revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) dans les prochains mois ", avait déclaré Alassane Ouattara. Respectueux de ses engagements, Alassane Ouattara vient de donner une autre preuve que le libéralisme à visage humain est une réalité chez lui. Et cela, avec sa ferme volonté de partager les fruits de la croissance économique à tous conformément à son programme de gouvernement " la Côte d'Ivoire solidaire ". Ce geste à l'endroit des travailleurs du secteur privé qui sera officiellement annoncé le 31 décembre à l'occasion de son adresse à la Nation vient s'ajouter à une liste déjà très longue d'actes posés pour l'amélioration des conditions de vie des Ivoiriens.

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Au total, entre 2011 et 2021, les fonctionnaires et agents de l'Etat ont perçu, grâce aux différentes mesures prises par le gouvernement pour améliorer leurs conditions, un montant cumulé de 2 162 milliards de F CFA, soit environ 216 milliards de FCFA par an. A cela s'ajoutent les efforts au profit des agents retraités d'un montant cumulé de 65 milliards de FCFA. Depuis août 2022, de nouvelles mesures allant dans le sens de l'amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et agents de l'Etat sont en vigueur. Il a été décidé de l'extension du bénéfice de l'indemnité contributive au logement à l'ensemble des fonctionnaires et agents de l'État car environ 1/3 des agents n'en bénéficiaient pas. De même, il est à noter la revalorisation de 20 000 F CFA par mois, de l'indemnité contributive au logement pour l'ensemble des fonctionnaires et agents de l'État, y compris les Forces de Défense et de Sécurité. Cette indemnité était restée inchangée depuis 1993 pour les fonctionnaires civils. Restée inchangé depuis 2008, la prime mensuelle de transport a été revalorisée. Quant à l'allocation familiale, bloquée depuis 1960, elle a été revalorisée pour la première fois passant de 2 500 à 7 500 F CFA par mois et par enfant, selon les modalités d'application habituelle, pour tous les fonctionnaires et agents de l'État, y compris les Forces de Défense et de Sécurité.

Cerise sur le gâteau, Alassane Ouattara a instauré une prime exceptionnelle de fin d'année, représentant un tiers (1/3) du salaire mensuel indiciaire de base du mois de décembre, qui sera payée au début du mois de janvier, pour tous les fonctionnaires et agents de l'État, y compris les Forces de Défense et de Sécurité. Dans cette dynamique, les retraités du secteur public bénéficient de la hausse de l'allocation familiale de 5000 F CFA par mois et par enfant. En ce qui concerne les retraités du secteur privé, les pensions de retraite augmenteront de 5%. Ces mesures, faut-il le rappeler, représentent un effort additionnel de l'Etat, au profit des agents et fonctionnaires de l'Etat, d'environ 227 milliards de F CFA par an.

Les filets sociaux, les subventions des produits

Dans le domaine du social, les efforts du gouvernement se sont intensifiés en 2022, à travers des mesures fortes pour atténuer l'impact de la cherté de la vie. Plus de 700 milliards de FCFA ont été déboursés pour la subvention du carburant. Sans oublier, toujours dans le cadre de la lutte contre la vie chère, le plafonnement des prix de 21 produits de grande consommation, contre quatre auparavant, en vue de préserver le pouvoir d'achat des populations. Il en est de même pour le soutien au secteur du vivrier, la hausse du prix du cacao, du café et celui et la celui de la noix de cajou. Sans oublier la subvention accordée au secteur de la boulangerie (plus de 6,5 milliards de FCFA) ...

Au niveau de l'électrification villageoise, ce sont 450 localités qui ont été connectées au réseau électrique national, ainsi que le branchement de 165 000 ménages dans le cadre du Programme Électricité Pour Tous (PEPT). Le nombre d'abonnés est passé en 2022 à 3,5 millions contre 1,1 million en 2011. En 2022, près de 144 000 foyers bénéficient du programme Filets sociaux en 2022, à raison de 36 000 FCFA par trimestre et par ménage. Sur la même période, 3 800 pompes à motricité humaine (PMH) en zone rurale ont été réhabilitées. Tous ces efforts ont été faits là où ceux qui se proclamaient socialistes n'ont pas été capables d'augmenter les salaires des fonctionnaires.

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