On apprend la mise en vente par la SIC de terrains situés à Pailles et de ses actions au sein d'hôtels et des casinos.
C'est la firme Capital Asset Management Ltd qui a obtenu le contrat pour ces transactions. On ne comprend pas trop le pourquoi de ces privatisations. Nous avons approché un haut fonctionnaire qui a mis en avant plusieurs raisons. Tantôt, ces fonds ne rapportaient pas d'argent, tantôt et plus abstraitement, ces investissements n'étaient pas stratégiques, ou encore qu'il fallait permettre aux actionnaires de ces entités de racheter leurs actions. Lorsqu'elles réalisent des bénéfices ? Pas de réponse. Et qu'est-ce donc un investissement stratégique ? avons-nous demandé à notre interlocuteur. Réponse évasive.
En fait, il semble plus que probable que ces liquidations serviront à renflouer les caisses de l'État. On se souvient des transferts des réserves du CEB et autres organismes vers le Consolidated Fund qui ont été utilisées pour des dépenses d'infrastructures. Selon un économiste, "l'important, c'est d'allouer des contrats". La vente de la Maubank et de la NIC paraît suivre la même logique : besoin d'argent frais, et cela, même si ces deux institutions réalisent des bénéfices.
L'incohérence de cette démarche pour déshabiller la SIC semble être en contradiction avec celle de la MIC qui a investi, elle, allègrement dans des entités privées. Affaires à suivre...