La traditionnelle fête de la moisson de l'église du christianisme Céleste sera célébrée le dernier dimanche de ce mois de novembre, comme il est de coutume, chaque année, dans cette église d'institution africaine, fondée en 1947 par le prophète Samuel Biléou Joseph Oshoffa, à Porto-Novo au Benin.
En Côte d'Ivoire, le révérend Ediémou Blin Jacob a souligné, le jeudi 17 novembre dernier, à la paroisse mère Saint Raphael de Vridi dans la commune de Port-Bouët, que le pèlerinage et la fête de la moisson constituent, pour sa communauté, des événements clés de l'église, qui doivent impérativement se faire chaque année.
Expliquant le sens de la fête de la moisson, le guide spirituel a enseigné qu'il a été révélé que chaque dernier trimestre de l'année, précisément en novembre, le diable agit négativement. " Nous devons donc rester vigilants en prières, afin de déjouer les plans du diable " a-t-il révélé.
En ce qui concerne la célébration de la fête de moisson de cette année, il a indiqué qu'elle est placée sous le signe de la persévérance, de l'alliance, de la fidélité et de l'allégeance au seigneur. Mais aussi de soumission à la parole du fondateur de l'église, Samuel O'Shoffa. C'est le 29 novembre 1981 que la première fête de moisson de l'église du christianisme céleste a été célébrée en terre ivoirienne.
Pour le président national de l'église, cette année, il s'agit de célébrer une fête de moisson de fidélité de 42 ans de pratique assidue et sans interruption dans le respect des recommandations divines. Cette année 2022, " nous faisons la cérémonie d'alliance, de fidélité et d'allégeance au seigneur pour vaincre le diable. Afin que la Côte d'Ivoire continue d'être un pays béni et vive en paix " a-t-il précisé.
Avant d'ajouter que son église veut également renouer avec l'esprit d'obéissance au seigneur. A l'en croire, les festivités des 42 ans de célébration de la fête de la moisson vont mettre l'accent sur le respect de l'héritage du prophète fondateur Samuel O'Shoffa. " C'est lui qui a choisi Ediémou Jacob pour diriger l'église en Côte d'Ivoire, il faut lui obéir, car notre église n'est pas une religion de désordre " a-t-il martelé.
Non sans inviter les Ivoiriens à œuvrer pour la paix et à préférer l'amour, la discipline, le travail, dans la paix de Dieu. Il a conseillé d'accepter d'avoir la paix plutôt que d'avoir raison à tous prix. Car, a-t-il conclu, " la paix est la seconde religion de notre pays. Les élections n'épousent plus la violence. Les acteurs politiques d'avoir pour religion la paix".