Après l'enrôlement de l'ex-chef d'Etat, la réaction de la Commission électorale indépendante, ne s'est pas fait attendre. Joint au téléphone, Emile Ebrottié, le porte-parole de l'instance chargée de l'opération, a tenu à faire des précisions sur le cas Laurent Gbagbo.
" Le principe, c'est que quand on est sur la liste électorale, et qu'on a perdu les droits d'être sur cette liste, et qu'il y a une révision de la liste électorale, on ne vient pas pour se faire enrôler à nouveau. Parce que tout ce qui est alphanumérique et tout ce qui est biométrique existe sur la base de données de la CEI. Ce qu'il convient de faire, c'est que le concerné se présente au contentieux pour apporter les documents qui attestent qu'il peut à nouveau figurer sur la liste électorale. C'est en ce moment que la personne est prise en compte si elle apporte le preuve qu'elle doit figurer sur la liste électorale ", a expliqué le porte-parole de la CEI.
Avant d'ajouter : " Par exemple, je suis monsieur Laurent Gbagbo. Au contentieux, je saisis la CEI pour dire que moi, j'étais sur la liste électorale. Vous m'avez retiré. Mais, j'ai un papier qui prouve que je peux figurer à nouveau sur la liste. On vous remet sur la liste si vos preuves sont avérées. Mais, vous ne revenez plus pour qu'on vous fasse des photos, qu'on prenne vos empreintes. En clair, monsieur Gbagbo n'est pas concerné par l'inscription sur la liste électorale. Le cas échéant, il doit se présenter au contentieux pour soumettre son cas ", a expliqué Emile Ebrottié. Qui met ainsi fin à la polémique créée depuis hier.