Congo-Kinshasa: Restauration de la paix, amélioration du social des congolais... - Patrick Muyaya appelle à la confiance autour de Félix Tshisekedi et réitère la détermination du Gouvernement Sama

L'année 2022 appartient déjà à l'histoire. Divers évènements avec elle enterrés. Pour cette nouvelle année, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, invite les congolais à la confiance à la fois au Président Félix Tshisekedi et au Gouvernement de la République, dirigé par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde. Il a lancé ce cri lors de son passage chez JMK, la semaine dernière, en direct sur les antennes de Télé50.

Patrick Muyaya a rassuré que le Gouvernement de la république est plus que déterminé à répondre aux attentes des congolais, dont il tient fermement à améliorer les conditions sociales, et s'assurera de tout mettre en œuvre pour relever plusieurs autres défis, entre autres, la restauration totale et effective de la paix dans l'Est du pays en proie aux massacres à répétition et à l'agression du Rwanda, supplétif du M23, sans oublier l'organisation des élections cette année. Il a réitéré, à cet effet, l'engagement du Gouvernement Sama à disponibiliser et à mobiliser des moyens nécessaires en vue du respect du délai constitutionnel. Il en a ainsi appelé à la confiance du peuple congolais, à qui il a demandé de rester vigilant face à toute forme de manipulation politicienne en cette période préélectorale.

"Ici, nous comme Gouvernement, sous la conduite du Premier Ministre Sama Lukonde, le glissement n'est pas une stratégie", a affirmé Patrick Muyaya, tout confiant de l'actif de l'ensemble de l'exécutif central qui, en deux ans, a posé les bases de la reconstruction de la RD Congo.

"Le processus électoral est un ensemble qui se fait avec plusieurs parties prenantes. Evidemment, le Gouvernement a la grosse responsabilité parce que la Ceni ne fait pas de commerce. La Ceni attend d'être financée par le Gouvernement. Les lois sont l'émanation du Gouvernement. La sécurité, évidemment, c'est de la responsabilité du Gouvernement. Nous y travaillons. Mais, il y a aussi de la responsabilité de la Société civile et des autres acteurs parce que c'est un processus qui doit permettre, au bout de la chaine, au peuple congolais d'exprimer son suffrage. Ici, je dois rappeler l'engagement du Président de la République et du Gouvernement d'organiser les élections dans le délai.

C'est l'engagement que nous, nous avons pris et nous nous acquittons de notre part de manière claire. (... ), nous, ce que nous faisons et continuerons de faire, c'est régler les problèmes des congolais. Nous, nous sommes là pour régler des problèmes qui n'ont pas été réglés pendant 20, 30 ans. Nous le faisons en toute modestie. Nous espérons qu'au moment venu, le peuple nous le rendra ", a-t-il dit à Jean-Marie Kasamba.

En dépit de la complexité des défis à relever par les warriors, chacun dans son secteur spécifique, Patrick Muyaya pense que le Gouvernement viendra à bout des missions lui assignées notamment, par le Président Félix Tshisekedi, conformément au programme d'actions en cours d'exécution.

"En cinq, on ne pouvait pas résoudre tous les problèmes des congolais... Nous, nous travaillons dans la modestie. Regardez l'attitude de notre Chef, le Premier Ministre Sama Lukonde... Nous sommes en train de travailler à asseoir les fondations dans tous les secteurs", a-t-il déclaré. Répondant à une question lui posée sur le départ de Katumbi et de la position actuelle du Docteur Dénis Mukwege, tous deux candidats à la présentielle, le Ministre Muyaya a fustigé une attitude visant à maculer les efforts réalisés par le Président Félix Tshisekedi, dont la volonté politique ne cesse de produire des fruits, a-t-il insisté, citant entre autres la gratuité de l'enseignement et la couverture santé universelle, la lutte contre le détournement des deniers publics, respectivement dans le secteur de l'EPST, de la Santé et des Finances.

"Je pense que lorsqu'on porte une ambition présidentielle, ce n'est pas à l'étranger qu'on fait sa déclaration. Vous imaginez le Président Macron aller à Washington dire que je suis candidat président de la République Française. C'est une erreur stratégique... Lorsque vous avez une vision, il ne suffit pas de l'avoir, il faut bien l'articuler. Et l'articulation de votre vision doit reposer sur le vrai diagnostic ", a-t-il répondu.

A la lumière de ses dires, "les congolais ont soif d'entendre des dirigeants qui ne sont pas dans des incantations ou dans des déclarations ont besoin des dirigeants qui viendront parler de leurs problèmes et proposer des stratégies... Pour ceux qui sont aspirants au poste de président de la République, ils doivent préparer leurs arguments, ils doivent préparer leurs projets. C'est dans cela que le débat doit se faire", a-t-il lancé.

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