Madagascar: Une mobilisation de toutes les forces vives nécessaires

Le malaise dont tout le monde parle depuis un moment est bel et bien là. Il ne fait que s'amplifier au fur et à mesure de l'annonce du mauvais fonctionnement des rouages de l'État.

La démission de l'ancien gouverneur de la Banque centrale et la nomination rapide de son successeur indiquent qu'il y avait péril en la demeure et qu'il fallait agir de toute urgence. Les commentateurs ont donné leur version des faits et certains d'entre eux ont affirmé que la rumeur d'une cessation de paiement de l'État n'était pas aussi farfelue que cela et que les dirigeants allaient tout faire pour convaincre le FMI de ne pas l'annoncer officiellement. Le défi est immense et tout doit être fait pour que cela n'arrive pas.

Une mobilisation de toutes les forces vives nécessaires

Le nouveau gouverneur de la BFM était directeur exécutif du FMI en charge de l'Afrique au FMI et il est censé connaître les arcanes de cette institution. Il a été choisi certainement pour cette caractéristique, mais nul ne sait si cela suffira pour empêcher Madagascar d'être mise sous tutelle. Les conditionnalités imposées par le FMI seront draconiennes et la situation socio-économique de la Grande île ne va faire qu'empirer. C'est une hypothèse que les analystes avancent, mais elle représente le pire des scénarios envisageables.

Comme on le dit, Dieu ne plaise, cela risque de provoquer des répercussions dont on ne connaît pas les conséquences. Il est peut-être temps de faire appel à toutes les forces vives de la Nation pour trouver des solutions pérennes et essayer de sortir de l'ornière où le pays se trouve. Le chef de l'État, pour le moment, est dans sa tour d'ivoire. Il entend tous les avis qui sont émis par les différents acteurs de la vie nationale, mais on ne sait pas s'il va les écouter et agir en conséquence. L'urgence lui dicte de le faire, mais il ne voudra peut-être pas se résoudre à cette attitude pouvant le grandir.

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