Cote d'Ivoire: Sud-Comoé - Ces routes et ponts qui changent le visage d'une région longtemps délaissée

A l'image de toute la Côte d'Ivoire, le Sud-Comoé est en chantier. Sur le plan des infrastructures routières, on peut écrire sans risque de se tromper que la région a eu sa part de gâteau. Même si beaucoup reste à faire, force est de reconnaitre qu'en une décennie, la région a bénéficié d'importantes infrastructures routières. Gros plan sur les routes et ponts du Sud Comoé.

Porte d'entrée du Sud-Comoé, Grand-Bassam est maintenant facile d'accès. Et pour cause, depuis le 14 septembre 2015, l'autoroute Abidjan-Grand-Bassam est ouverte à la circulation. Cette voie à péage de 2 x 3 voies, longue de plus de 42 km, est un chef-d'œuvre qui fait la fierté des populations de cette région et de toute la Côte d'Ivoire. Elle relie, en quelques minutes, Grand-Bassam à la capitale économique. La réalisation de ce projet s'inscrit dans l'aménagement en voie autoroutière de la section ivoirienne de cette route communautaire, qui constitue un axe majeur d'une part, dans les échanges entre Abidjan et la zone sud-est du pays et d'autre part, dans les échanges internationaux avec les pays frontaliers à l'Est tels que le Ghana.

Dans la région, il n'y a pas que cette voie qui a été réalisée. Il y a aussi et surtout la route de Tiapoum, appelée à juste titre " la route du développement ". Promesse électorale d'Alassane Ouattara, le chantier de cette nouvelle route, également appelée " route du développement " d'une longueur totale de 33,5 kilomètres, connaît un état d'avancement de plus de 97% à ce jour. Bien qu'en phase d'achèvement, cette route constitue un véritable soulagement pour les populations de la sous-préfecture de Tiapoum qui voient en elle, l'élément catalyseur de leur développement. Cité agricole et touristique par excellence, cette sous-préfecture constituée de 20 villages, était coupée du monde, parce que difficile d'accès. L'état de dégradation très avancée de la voie donnait du tournis aux usagers de la route, surtout en saison de pluie. " Aujourd'hui, c'est avec une grande facilité que je parcours ce tronçon. Ce qui n'était pas le cas dans le passé. Où il était très difficile de secourir les malades ", confie un habitant de la ville.

Sur les 20 villages de cette circonscription, ce sont 14 villages qui ont été désenclavés grâce à cette nouvelle route. C'est d'ailleurs ce qui justifie son appellation " route du développement ".

Que dire, toujours dans cette région, du tronçon Maféré-Kouakro ? Lancés en octobre 2020, les travaux de cette voie consistent à construire une route neuve sur une longueur d'environ 20 kilomètres. Elle remplace la piste existante en mauvais état et devenue dangereuse, compte tenu des difficultés d'accès aux localités environnantes. Y sont en cours d'exécution, les travaux qui comprennent le dégagement des emprises ; les terrassements généraux ; le déplacement de réseaux et indemnisation des cultures et la construction des ouvrages de drainage et d'assainissement (caniveaux, dalots, et buses). Il est aussi prévu la mise en œuvre de la couche de chaussée; la construction d'un pont en béton armé) sur la rivière Ehania ; les travaux de bitumage de voies dans les localités traversées par le projet. Sans oublier la mise en œuvre de la signalisation et des dispositifs de sécurité et de protection de l'environnement. Tiémelé K. se réjouit des travaux de ce tronçon.

Aka Aouélé, président du conseil régional du Sud-Comoé, ne manque pas d'occasion pour dire merci au Président de la République. " On fait la politique pour apporter le développement. Alassane Ouattara nous apporte le développement. Nos parents le soutiennent. Il a aussi notre soutien ", ne cesse-t-il de répéter chaque fois que l'occasion s'offre à lui. Grand-Bassam, Noé, Ayamé, Maféré, pour ne citer que ces communes, ont bénéficié de bitume à l'intérieur. Capitale du Sud-Comoé, Aboisso bénéficie d'un boulevard qui fait la fierté de la commune. " J'observe avec joie le développement de la région. Tout le Sud-Comoé est en chantier. Il faut être Alassane Ouattara. Bravo et merci à notre champion ", nous a confiés au téléphone Mamadou Kano, ancien maire d'Aboisso et acteur Sénateur de la région. Les travaux sont toujours en cours dans la région. C'est pourquoi, régulièrement, Amedé Kouakou, ministre de l'équipement et de l'Entretien routier, ou ses collaborateurs s'y rendent souvent pour faire le point de leurs exécutions.

Deux ponts qui font la fierté de la région

A côté de ces routes, deux ouvrages contribuent à la métamorphose de la région. Il s'agit du pont d'Aboisso et de celui de Noé. Depuis le dimanche 25 novembre 2018, les automobilistes circulent sur le nouveau pont construit sur le fleuve Bia, à Aboisso (sud ivoirien). L'ouvrage a coûté un milliard de francs CFA auquel s'ajoute 1,5 milliard FCFA pour l'élargissement de la voie.

Long de 62 m et structuré en 2×2 voies, il relie le quartier Commerce à ceux de la Rive gauche et permet d'emprunter la route internationale qui mène d'Aboisso à la frontière avec le Ghana, via Noé. L'ancien pont Delafosse, voisin au nouvel ouvrage, a été réhabilité et réservé aux piétons.

" L'agrandissement de la route supprime la poussière. En plus, les lampadaires sont allumés à partir de 18h. Nous avons tout eu : goudron, lumière. C'est joli à voir, alors qu'avant, la route était rétrécie ", se réjouit un autre habitant de la capitale du Sud-Comoé. Le nouveau pont de Noé reliant la Côte d'Ivoire et le Ghana sera bientôt livré. "C'est une infrastructure très importante pour la liaison des deux pays. Nous attendons l'arrivée du chef de l'Etat pour la livraison de l'axe dans les jours à venir", a annoncé Amedé Kouakou lors d'une visite sur le site. Avant d'ajouter : " Il y avait un pont. Nous avons construit un pont identique à côté. Des travaux ont été faits du côté ghanéen sur 500 m pour se raccorder à l'ouvrage. Et du côté de Noé, nous avons fait 2 fois 2 voies sur environ 1,5 km. Il y a des plateformes qui ont été aménagées pour le stationnement des camions ". Ce projet qui entre dans le cadre de la facilitation du commerce et du transport sur le corridor Abidjan-Lagos (PFCTCAL) part d'Aboisso à Noé distant de 60 km pour un coût de 31,8 milliards FCFA sur financement de la Banque mondiale. Le projet a permis la réalisation d'un nouveau pont de 2 fois 2 voies sur le fleuve de la Bia et la réhabilitation complète de l'axe Aboisso jusqu'à la frontière ghanéenne. On le voit, avec Alassane Ouattara, le Sud-Comoé se métamorphose.

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