Dans son allocution, à l'occasion du conseil interministériel, sur la souveraineté alimentaire, le Premier ministre du Sénégal, Amadou Ba insiste sur le fait que "la souveraineté alimentaire devra permettre le développement de filières d'exportations correspondant à la demande internationale, tout en répondant aux besoins pressants de substitution, aux importations de produits alimentaires, et de soustraire notre pays aux aléas des marchés mondiaux".
La stratégie de souveraineté alimentaire du Sénégal devra aussi poser les bases favorables à la diversification des productions agricoles qui est un puissant levier dans l'amélioration des revenus des ruraux et de la sécurité alimentaire.
Pour matérialiser sa volonté politique de mutualiser de manière efficace et efficiente les ressources du secteur primaire, afin d'assurer à la population sénégalaise une alimentation saine, abondante, qualitative et nutritive, à la portée de toutes les couches sociales du pays, et dans le respect de l'équilibre de nos écosystèmes, le Président de la République, Macky Sall avait instruit au gouvernement, lors du Conseil des ministres du 12 octobre 2022, de superviser l'élaboration de la Stratégie de souveraineté alimentaire du Sénégal qui devra permettre d'asseoir l'extension des surfaces cultivées, l'amplification des productions agricoles et horticoles au regard des volumes de nos importations.
"La stratégie qui nous est présentée aujourd'hui est en parfaite cohérence avec les grandes orientations de notre agriculture dans le Plan Sénégal Emergent (PSE), qui s'est fixé à l'horizon 2035, d'apporter des réponses pertinentes pour placer l'économie sénégalaise dans une dynamique de croissance soutenue et durable en mettant en valeur le potentiel de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche" a souligné le Premier ministre.
Il souligne par ailleurs que la stratégie devra aussi poser les bases favorables à la diversification des productions agricoles qui est un puissant levier dans l'amélioration des revenus des ruraux et de la sécurité alimentaire.
Elle devra surtout permettre le développement de filières d'exportations correspondant à la demande internationale tout en répondant aux besoins pressants de substitution aux importations de produits alimentaires, et de soustraire notre pays aux aléas des marchés mondiaux, a précisé Amadou Ba.