Khartoum — Le président du Conseil de souveraineté de transition (CST) et commandant en chef des forces armées, le général Abdel-Fattah Al-Burhan, a renouvelé l'engagement de l'institution militaire à sortir du travail politique.

Al-Burhan a déclaré lors de son discours d'aujourd'hui à l'occasion du lancement de la phase finale du processus politique dans la salle de l'amitié que l'establishment militaire n'aurait aucun rôle dans la transition démocratique, indiquant que l'accord politique était un effort fait par un gouvernement décent groupe de Soudanais qui ont participé avec sincérité, et tous sont désireux de réaliser les désirs du peuple soudanais pour la liberté, la paix et la justice.

"Il est indispensable pour nous, dans l'establishment militaire, d'être les premiers intervenants dans cette affaire", a déclaré Al-Burhan.

Al-Burhan a appelé à la sincérité dans le travail vers la transformation démocratique et en y poussant tout le monde, réaffirmant que l'establishment militaire est déterminé à jeter les bases qui encadrent le travail de l'establishment militaire dans les sociétés démocratiques, tout en affirmant que l'establishment militaire croit que les forces armées font partie intégrante des forces de l'État, qui " doivent participer à sa gestion tôt ou tard et qu'il serait soumis au commandement de l'autorité civile qui résultera des élections, en disant qu'il ne s'agit pas d'arrogance ou de surenchère.

Il a ajouté " c'est notre conviction, et nous espérons voir la formation d'un véritable gouvernement civil qui exprime les désirs du peuple soudanais, réponde à ses aspirations et établisse un état de liberté et de justice.

Al-Burhan a remercié les partenaires régionaux et internationaux qui soutiennent le processus de transition démocratique au Soudan, en particulier le mécanisme trilatéral.