Interpelée, la Société de construction immobilière a réagi en rassurant les propriétaires avant de pointer du doigt le notaire. Youssou Saliou Dione, gérant de la société a rappelé que la SCI Darou Salam créée en 2002 avait pour seul objet social, la viabilisation et la construction de 660 terrains nus et logements sociaux à Tivaouane-Peulh d'une contenance de 15 hectares dénommé " Cité Darou Salam 1 ".
" C'est après avoir obtenu une main levée sur l'intégralité du TF 2858/R en 2006, qu'elle a contracté en 2008, contracté un crédit de 222 200 000 FCFA portant uniquement sur 47 lots, et non sur 700 lots comme annoncé par le collectif, avec un autofinancement de la société de 139 160 000 FCFA. Sur ces 47 lots, la BHS a fait servir un commandement valant saisi sur 30 lots en citant le lot 453 qui ne fait pas partie de l'hypothèque et qui ont tous été traités par le Notaire, Me Mamadou Dieng Tanor Ndiaye qui est le seul garant de ces ventes ", déclare Youssou Saliou Dione, responsable de l'entreprise.
Aujourd'hui, ces lots ne sont plus, selon lui, la propriété de la SCI Darou Salam, qui ne détient plus de logement ou de terrain nu à la cité car, une fois son objet social réalisé comme c'est le cas, " la SCI prend fin conformément aux dispositions du COCC " précise-t-il. Pour lui d'ailleurs, les propriétaires n'ont pas à s'inquiéter car ils ne peuvent être expulsé : " les propriétaires des 29 logements cités peuvent être tranquilles, car nous sommes dans un Etat de droit. Ils ne seront pas expulsés de leurs logements ".
Toutefois, la société prévient contre toute tentative de nuire à son image et relevant que ses avocats ont le dossier entre leurs mains assure leur défense contre la banque. " Le dossier se trouve entre les mains de nos avocats qui continueront à assurer leur défense contre la Banque de l'Habitat du Sénégal (Bhs) ". SudQuotidien promet de revenir sur cette affaire avec les commentaires du notaire que nous avons cherché en vain de joindre.