Luanda — La Commission nationale interministérielle du programme de privatisation des actifs de l'État prévoit de retirer 25 actifs de l'ensemble des entreprises à vendre, a indiqué le secrétaire d'État aux Finances et au Trésor, Ottoniel dos Santos.
La proposition analysée lors de la réunion de lundi, sous la direction du ministre d'État à la Coordination économique, Manuel Nunes Júnior, sera soumise à un niveau supérieur, dans les prochains jours, pour analyse et approbation.
Selon le secrétaire d'État, il s'agit d'entreprises en manque d'attractivité, du point de vue de l'aliénation, car certains défendent qu'elles restent dans leur sphère et d'autres proposent une liquidation et pas exactement une privatisation, compte tenu des analyses faites de leur situation.
S'adressant à la presse à l'issue de la rencontre, Ottoniel dos Santos a également mentionné que la Propriv sera prolongée pour une période de cinq ans, justifiant l'existence d'un ensemble de processus à conclure, et d'autres actifs dont les candidats pourraient être résolus et entrer dans le processus de privatisation.
Ajustement autour de 561 milliards de Kz
Depuis 2019, date du lancement du programme de privatisation, le Gouvernement a déjà encaissé 561 milliards de Kz aux caisses de l'État, d'autres contrats étant collectés avec des avances de 394 milliards de Kz.
Selon Ottoniel dos Santos, certains versements sont actuellement dus, d'un montant de 15,1 millions de kwanzas.
Le volume encaissé, à ce jour, est le résultat de la privatisation de 96 entreprises et actifs.
À l'heure actuelle, il reste à privatiser 82 autres actifs, dont 27 sont en cours, 31 sont en attente et 25 doivent encore être retirés du programme de privatisation.
Auparavant, la Propriv disposait d'un total de 195 entreprises et actifs à privatiser, ayant été réduit à un total de 178 actifs, dans le cadre des changements opérés.
Pour le secrétaire d'État, le niveau d'exécution de Propriv a déjà atteint 69%, l'ayant considéré comme une initiative prometteuse dans le secteur de l'économie du pays.