Quatre miliciens Maï-Maï ont été tués lundi 9 janvier dans les localités de Mambelenga dans le territoire d'Irumu et de Byakato à Mambasa (Ituri), au cours des combats qui les opposés aux FARDC. Deux militaires ont été blessés et trois otages libérés.
D'après des sources locales, l'armée a repoussé ces miliciens pour protéger les habitants qui ont fui dans les entités proches.
La première attaque de ces miliciens Maï-Maï visait une position de l'armée à Byakato dans le territoire de Mambasa. La société civile locale rapporte que ces combattants voulaient récupérer des armes. Mais ils ont été repoussés par les FARDC. Deux militaires ont été blessés pendant les échanges de tirs entre les deux parties.
Selon l'armée, les miliciens sont des jeunes de Byakato dont certains ont été appréhendés pour besoin d'enquêtes. La société civile parle " d'arrestations arbitraires ". Car d'après elle, les prévenus sont des activistes des droits de l'homme reconnus dans la localité.
Un autre groupe de miliciens Maï-Maï de la faction Mazembe a attaqué dans la nuit de lundi à ce mardi le village de Mambelenga à environ 120 kilomètres de Bunia dans le territoire d'Irumu. Les FARDC ont déjoué l'incursion de ces hommes armés.
L'ONG de défense des droits de l'homme CRDH avance un bilan de quatre morts, dont l'épouse du commandant de la milice. Deux militaires ont également été blessés et trois otages libérés.
Ce mardi matin, le calme est revenu dans la zone et certains habitants commencent à regagner leurs villages, ajoute la même source.