Plus de 100 enseignants des écoles primaires publiques de Kisangani (Tshopo) ont organisé, mardi 10 janvier, un sit-in devant le bureau du gouverneur de province.
A travers cette manifestation, ils ont voulu réclamer le paiement de leurs primes de gratuité.
Selon leur délégué syndical, Victor Bonyoma, à partir du mois d'août à décembre 2022, ils n'ont touché, par mois, que 30 000 francs congolais (15 USD) au lieu de 50 000 francs congolais (25 USD).
" Sur le listing de paie d'une école de la place, pour 19 enseignants par exemple, il est écrit qu'ils auront 950 000 francs congolais. Si on divise ce montant par 19, chaque enseignant toucherait 50 000 francs mais sur terrain un enseignant ne touche que 30 000 francs congolais. Le listing de paie étant un document comptable, les enseignants veulent toucher cette prime obligatoirement... " a-t-il déclaré.
Hormis cette prime, ces professionnels de la craie exigent leur délocalisation de la FNBANK, où ils touchent leurs salaires.
Ces manifestants affirment être toujours payés avec une à deux semaines de retard.
Dans leur mémo remis au vice-gouverneur de province, ces enseignants révèlent que ces paiements tardifs perturbent le calendrier scolaire.
Ce dernier a promis de le transmettre à la gouverneure de province qui transmettra, à son tour, à qui de droit.