Les stratégies menées par Madagascar dans la lutte contre les mortalités maternelles et infantiles sont positives.
Les taux de mortalité maternelle, néonatale et infantile, ont connu une baisse, selon le rapport des Nations Unies sur la mortalité infantile et la mortalité à la naissance, à la date du 10 janvier. La mortalité maternelle est passée de 498 à 426 décès pour 100 000 naissances vivantes, entre 2008 et 2018, soit une baisse de 14%. Le taux de mortalité néonatale est de 26 pour 1 000 naissances vivantes en 2021, selon les résultats de l'Enquête Démographique et de Santé 2021. Le taux de mortalité infantile est autour de 47 pour 1 000 naissances vivantes, la même année, selon cette même enquête.
Bien que positif, ce bilan n'est pas satisfaisant. Les Nations Unies notent que la situation s'est " très peu améliorée au cours de la dernière décennie " pour Madagascar. Pour la réduction du cas de la mortalité maternelle, Madagascar obtient une note " très faible ".
Limités
Madagascar est encore très loin des Objectifs de développement durable (ODD) de diminuer le taux de mortalité maternelle au-dessous de 70 pour 100 000 naissances vivantes, de ramener la mortalité néonatale à 12 pour 1 000 naissances vivantes au plus et la mortalité des enfants de moins de 5 ans à 25 pour 1 000 naissances vivantes au plus, d'ici 2030. Madagascar doit poursuivre ses efforts pour renverser la situation actuelle. Les soins de qualité sont essentiels pour obtenir des résultats. Malheureusement, ils laissent encore à désirer. Plusieurs nouveau-nés meurent pendant l'accouchement, à cause du retard de prise en charge. En cas de complication, les mères doivent rejoindre des grands hôpitaux, car au niveau des villages, les soins sont limités. Le risque de mortalité augmente, le temps que les parturientes rejoignent les grands hôpitaux.