Hier, le quartier d'Ankazomanga, soit du côté de Tsaramasay, était en effervescence.
Des cris d'alerte retentissaient dans la localité suite à un incendie. La panique s'est vite généralisée car l'endroit du drame faisait partie des zones les plus peuplées de la Capitale. A cela s'ajoutait la précarité des maisons d'habitation dont la plupart étaient des constructions en bois. Le bilan fait état de 20 maisons brûlées et 95 sinistrés. Heureusement, aucun blessé ni aucune perte en vie humaine n'est à déplorer. Selon les informations recueillies sur place, le feu est parti d'une case en bois vers 11h.
A cause de la promiscuité des lieux, il s'est vite propagé vers les autres habitations. Alertés quasiment à temps, les éléments de sapeurs-pompiers de la commune urbaine d'Antananarivo sont arrivés vers 11h30. Après une lutte acharnée, les flammes ont été maîtrisées vers 12h et les braises ont été complètement éteintes une heure plus tard. Il est à noter que durant cette opération de secours, les policiers du commissariat du 8ème arrondissement de la Sécurité publique dont le siège est au quartier des 67 ha ainsi que le poste de police d'Antaniavo ont assuré la sécurisation du secteur.
L'enquête préliminaire menée par les forces de l'ordre a révélé que cet incendie a été provoqué par un court-circuit survenu dans la case en bois d'où provenait le feu. L'incident est survenu pendant que le propriétaire n'était pas chez lui. Un fait qui n'aurait pas dû se produire si l'intéressé avait pris ses précautions avant de quitter sa maison, notamment le débranchement de tous le matériel électrique. Cependant, le problème provient également de la prolifération des installations électriques hors-normes dans les quartiers défavorisés et peuplés de la capitale.