Cameroun: Soulagement à Médecins sans frontières après l'acquittement de ses employés

L'équipe MSF composée d'un coordinateur d'urgence, d'un superviseur DMC, d'un responsable de la communication et de volontaires de santé communautaire, marche pour atteindre le village d'Enyenge où ils mènent le deuxième jour de la campagne de vaccination contre le choléra. L'équipe MSF composée d'un coordinateur d'urgence, d'un superviseur DMC, d'un responsable de la communication et de volontaires de santé communautaire marche pour atteindre le village d'Enyenge, dans le Sud-Ouest du Cameroun, où ils mènent le deuxième jour de la campagne de vaccination contre le choléra.

Les équipes de l'ONG Médecins sans frontières (MSF) au Cameroun se disent soulagées sur RFI après l'acquittement, le 29 décembre 2022, de cinq employés. Ils avaient été arrêtés, il y a un an, dans l'ouest du pays. Ils étaient accusés d'avoir pris en charge un rebelle séparatiste.

Cet acquittement décidé par le tribunal militaire de Buea est saluée par la direction de MSF. " Le plus important, c'est évidemment la sécurité de notre personnel, d'avoir eu des gens qui ont été accusés de complicité de terrorisme alors qu'ils ne faisaient que leur travail, pour nous, ça a été un peu abusif, très clairement. Depuis, ils ont tous été acquittés et libérés et nous en sommes très satisfaits ", explique Sylvain Groux, responsable des opérations en Afrique centrale au sein de MSF.

L'ONG Médecins sans frontières s'inquiète néanmoins de la rupture complète des relations avec les autorités. Un silence radio qui bloque toute reprise des activités, selon Sylvain Groux : " On n'a toujours pas d'assurance de sécurité de pouvoir continuer notre travail avec le gouvernement. Ce que je trouve très malheureux, c'est qu'on a tenté de s'engager et de discuter avec eux à maintes reprises sur cette situation-là, et malheureusement, on ne réussit pas à avoir cette discussion avec eux. Tout ce qu'on cherche, c'est vraiment d'avoir cet engagement-là pour qu'on puisse redémarrer nos activités dans le Sud-Ouest. On se doit de garder espoir parce que c'est important pour ces communautés, pour ces populations qui souffrent énormément dans ces situations-là. "

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