Congo-Brazzaville: Santé publique - L'Etat va décentraliser le traitement de la drépanocytose

Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a indiqué, le 11 janvier à la commune de Kintélé, que l'Etat va décentraliser l'approche diagnostique et thérapeutique de la drépanocytose ainsi que des infections respiratoires aigües.

La déclaration du ministre a été faite à l'occasion d'un atelier de renforcement des capacités des équipes de santé dans la prise en charge de la drépanocytose . Actuellement dans le monde, plus de trois millions de personnes portent le gène S anormal.

" Le ministère vise, à travers le Centre national de référence de la drépanocytose Antoinette-Sassou-N'Guesso, à décentraliser plus que jamais l'approche diagnostique et thérapeutique de la drépanocytose ", a déclaré le ministre Gilbert Mokoki.

La drépanocytose, aussi appelée anémie falciforme, est une maladie génétique héréditaire touchant les globules rouges ou hématies. Elle est caractérisée par une anomalie de l'hémoglobine, principale protéine du globule rouge. C'est une maladie génétique présente à la naissance. En cas de drépanocytose, les globules rouges durcissent, deviennent collants et ressemblent à un outil agricole en forme de C appelé " faucille ".

" Nous sommes heureux de la formation des médecins, chefs des districts sanitaires, car cela intègre la prise en charge de la drépanocytose et des infections respiratoires aigües au niveau périphérique ", a indiqué Lucien Alexis Manga, représentant de l'Organisation mondiale de la santé au Congo.

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Dans la sous-région de l'Afrique centrale, en général, et au Congo, en particulier, " la drépanocytose est sortie de l'anonymat grâce à l'action éclairée, forte et rayonnante de l'épouse du chef de l'Etat, Antoinette Sassou N'Guesso, présidente de la Fondation Congo Assistance ", a reconnu le ministre de la Santé.

Il a souligné, à la faveur de l'ouverture de cet atelier, la forte collaboration entre l'Etat et ses partenaires sanitaires, dans la lutte contre les épidémies. " Avec l'appui de nos partenaires, nous avons pu sortir dès le début de l'année 2022 de la covid-19 ", s'est félicité Gilbert Mokoki.

Le ministre a profité également de la circonstance pour attirer l'attention des chercheurs, médecins chefs de districts sanitaires et agents de santé congolais afin " de rester vigilants face aux mutations virales et à l'éclosion d'autres maladies ".

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