C'est l'affaire de la construction d'un complexe sportif, celui d'Olembe, une banlieue de Yaoundé. Initialement prévu pour un cout de 167 milliards, les travaux ont déjà englouti 220 milliards et les travaux en cours. Les parties prenantes se jettent la responsabilité. L'arbitrage de Paul Biya est attendu.
Et le grand peuple piaffe d'impatience de savoir le dénouement de cette affaire qui passe pour être l'un des plus grands scandales financiers sous le renouveau depuis 40 ans. La construction du complexe sportif Paul Biya d'Olembe. Un joyau architectural devenu un imbroglio mafia-juridique.
La lettre du ministre des sports et l'éducation physique accusant le partenaire Magil de rupture unilatérale du contrat avec son département ministériel représentant l'Etat du Cameroun est venue mettre le feu aux poudres.
La réponse de Magil ne s'est pas faite attendre, à l'adresse du secrétaire général des services du premier ministre et dans ce qu'elle appelle " allégations de Mr le ministre des sports et de l'éducation physique ", le constructeur précise " le ministre ne fait en aucun moment état de cause principale de la résiliation qui reste le fait que Magil et les sous-traitants du COSO ne sont plus payés par le Minsep depuis le mois de juillet 2021 "
Et pourtant, au début du contrat de finition des travaux du stade, tout semblait baigner dans l'huile pour autant que le ministre magnifiait le professionnalisme de Magil. Et selon toute vraisemblance, l'argent était disponible. Magil s'insurge " pour des raisons inexplicables, alors même que les fonds disponibles permettaient de régler l'intégralité des acteurs du projet, le maitre d'ouvrage refuse d'approuver les paiements, plaçant de nombreux sous-traitants dans une situation d'asphyxie financière que Magil refuse de cautionner "
Face à cette réalité des fait, le journal L'Eveil Républicain parle de " Magil sonne le tocsin et met à nu Mouelle Kombi " Pour le journal " Magil apporte les preuves démontrant que le Minsep seraient le chef d'orchestre des manquements observés dans les travaux d'achèvement du complexe d'Olembe " Toutes choses qui sèment le doute dans l'opinion publique qui a les yeux désormais tournés vers le président de la République.
Une attitude qui conforte le journal Forum Libre, livraison de ce jour dans ce qu'il appelle " 2023 : une année noire pour les prévaricateurs de la fortune publique " En revenant à la mise en garde à eux adressée par le président de la République dans son adresse à la Nation le 31 Décembre, le journal revient sur " Covidgate, Sonaragate, Cangate, Olembegate, ligne 65 et 94 " pour indiquer que les différents responsables de ces scandales rendront des comptes.
