Aux termes de la mise en œuvre de la stratégie nationale de la protection sociale, une mise à jour de cette dernière est prévue cette année afin d'assurer sa continuité dans les années à venir. C'est ce qui a été annoncé lors d'un atelier de présentation au Radisson Blu Ambodivona, hier.
" En ce début d'année, il est important d'avoir un aperçu sur le programme Filets Sociaux de Sécurité ayant été effectué. Actuellement, le ministère de la Population est en train de concocter avec les partenaires techniques et financiers le renouvellement de la stratégie avec les ajustements nécessaires, notamment à l'endroit des bénéficiaires les plus vulnérables" indique Miarisoa Patricia Rakotonirina, Secrétaire générale du ministère de la Population, de la protection sociale et de la promotion de la femme. L'augmentation du taux des bénéficiaires fait partie des objectifs. "La stratégie de la protection sociale a indiqué que 15% sont prévus touchés. Jusqu'à maintenant, on est à 12% de ménages atteints et en situation de précarité. Nous allons essayer d'atteindre les objectifs mis en place pour cette année", enchaîne le SG. Des améliorations ont été prévues pour cette année.
Des points à améliorer
"Mis à part le FSS, un nouveau programme a reçu l'aval du conseil d'administration de la Banque mondiale. Le financement s'élève à hauteur de 250 millions de dollars. Ce programme va être mis en œuvre dans toutes les régions de la Grande île", renchérit le responsable. Pour assurer la continuité des efforts en matière de protection sociale, la stratégie nationale va s'opérer depuis 2023 jusqu'en 2030. Madagascar, comme d'autres pays ayant mis en place la protection sociale auprès des ménages les plus vulnérables, a été impacté. La nécessité de multiplier le nombre de bénéficiaires a été soulevé. "Selon le tableau projeté dans l'ensemble par le FID, la protection sociale a eu des impacts dans le pays.
Notons que le premier pays qui a eu des bons résultats avec la mise en place de la protection sociale est principalement le Brésil, puis les pays de l'Afrique ont suivi dans son application. Une évaluation d'impact a eu lieu à Madagascar. On note particulièrement des impacts auprès des communautés et des ménages bénéficiaires, mais c'est toutefois insuffisant par rapport au nombre de personnes qui nécessitent particulièrement les programmes inclus dans le cadre de la protection sociale " , précise Ravelosoa Julia Rachel, économiste principale en protection sociale auprès de la Banque mondiale.