Le président de la Zambie, Hakainde Hichilema, s'est dit jeudi, dans la province de Benguela, satisfait du potentiel du Corridor de Lobito.
Après avoir visionné une vidéo institutionnelle, Hakainde Hickilema s'est demandé si le Port de Lobito pouvait atteindre le niveau de Walvis Bay, en Namibie, selon le ministre des Transports, Ricardo D'Abreu, devant la presse.
Le gouvernant angolais a dit avoir répondu que le Port de Lobito a l'avantage d'être beaucoup plus proche de son pays, facilitant les transactions commerciales, et a un potentiel très différent de celui que Walvis Bay peut garantir.
Il a expliqué que le Corridor de Lobito a plusieurs dimensions, notamment les infrastructures portuaires et ferroviaires disponibles et un ensemble d'avantages que l'Angola peut apporter à la Zambie, en particulier dans le domaine de l'agro-industrie et de l'industrie manufacturière.
Il a ajouté que si les conditions sont créées pour la concession, le Consortium Trafigura Pte, Vecturis, SA et Mota Engil, lauréat de l'appel d'offres, améliorera et rationalisera davantage la capacité opérationnelle et garantira des infrastructures de soutien et toute l'activité logistique le long du Corridor.
"Nous parlons de deux plates-formes logistiques. Une à Caála, province de Huambo, et une autre à Luau, Moxico, qui renforceront le Corridor, principalement pour les marchandises qui passent par le pays", a-t-il souligné.
Ricardo D'Abreu a indiqué que le Corridor de Lobito ne se limite pas à la Zambie et la République démocratique du Congo (RDC), car il peut aller plus loin, et "c'est ce que nous faisons dans un travail conjoint en tant que consortium".
Interrogé sur l'entrée en activité du Consortium, il a expliqué qu'en ce moment le ministère des Transports finalisait les actes administratifs nécessaires, qui pourraient se conclure dès ce mois de janvier.
Le Consortium sera responsable de la gestion, de l'exploitation et de la maintenance des infrastructures et du transport de marchandises lourdes dans le Corridor, assurant les services de maintenance dans les ateliers du chemin de fer de Benguela (CFB) et renforçant le centre de formation de Huambo.
La construction d'un embranchement qui reliera l'Angola à la Zambie est une autre tâche.
Le CFB assurera le transport des passagers et des petites marchandises.