La MONUSCO a évacué, mardi 10 janvier, environ 200 femmes qui étaient encerclées dans leurs champs par des combattants dans la CODECO, dans le village Logotapkpa, au territoire de Djugu (Ituri).
L'information a été rapporté jeudi 12 janvier par le vice-président de la société civile de Bahema-Nord, Héritier Dhezunga.
Ces femmes déplacées de guerre avaient quitté le site de déplacés de Rhoe depuis le 7 janvier à la recherche des vivres.
Elles ont aussitôt été pris en étau par les miliciens de la CODECO qui avaient envahi plusieurs villages dans la région.
" Ces déplacées étaient bloquées et nous sommes venus plaider ce cas auprès de la MONUSCO. Il y avait un danger imminent si la MONUSCO n'intervenait pas. Des femmes étaient parties dans leurs villages abandonnés pour aller chercher des vivres. Elles avaient laissé leurs enfants sur le site de Roe ; elles étaient du coup séparé de leurs enfants ", a déclaré Héritier Dhezunga.
D'après lui, l'intervention de la MONUSCO a permis de sauver des vies humaines :
" Les CODECO étaient déjà dans les villages environnants avec l'intention d'attaquer le village Logotakpa. Raison pour laquelle il fallait aller extraire ces femmes de cet endroit pour éviter que ces personnes ne soient tuées. Heureusement que la MONUSCO avait positivement répondu à notre demande ".
Appuyés par des soldats des FARDC, les casques bleus ont réussi à extraire ces femmes avec leurs récoltes avant de les ramener à Rhoe.