(APS) - Le ministre de la Pêche et de l'Economie maritime, Pape Sagna Mbaye, a annoncé, vendredi à Joal, le lancement d'un marché pour la confection de 20 mille gilets de sauvetage.
"Pas plus tard que mercredi, le chef de l'État nous a instruit de mettre à disposition des pêcheurs et des acteurs de la pêche en général, des gilets de sauvetage. Et un marché est lancé pour 20 000 gilets", a-t-il dit.
Le ministre s'exprimait au cours d'une cérémonie de présentation de condoléances auprès des familles des victimes du chavirement d'une pirogue à Kafountine (Ziguinchor, Sud) mardi dernier.
La délégation a été accueillie par le maire de Joal- Fadiouth, Aissatou Sophie Gladima, par ailleurs ministre du Pétrole et des Energies.
Selon Pape Sagna Mbaye, "le président de la République a conscience que la pêche est un secteur extrêmement important mais les acteurs ne sont pas tellement nantis ".
"C'est la raison pour laquelle la subvention de l'essence pour les pirogues est maintenue à son niveau initial", a assuré le ministre, accompagné de son homologue de la Solidarité nationale, Samba Ndiobène Kâ.
M. Mbaye a également ajouté que "l'appui à la subvention d'un million de Fcfa pour l'achat de chaque pirogue hors-bord est également maintenu dans le budget de 2023 ".
Selon lui, "cela montre à suffisance l'intérêt particulier que le président de la République porte à ce secteur qui est vital pour l'économie".
Il a rappelé que la région de Thiès, à travers les localités de Mbour, Joal, Mballing, Cayar, Mboro et Fass-Boye, représente plus de 50% du volume des captures de la pêche artisanale.
Mbaye a promis qu'un accent particulier sera mis sur le secteur lors du Conseil des ministres décentralisé prévu dans la région.
Interpellé sur le projet de l'assurance maladie des acteurs de la pêche intitulé "Aar Gaal ak Mool", le ministre a indiqué qu'il est est en cours.
"C'est un projet global qui ne touche pas seulement les assurances mais qui touche beaucoup plus, la géolocalisation. C'est un projet qui suit son cours et pas plus tard que lors du Conseil interministériel entre la France et le Sénégal, ce dossier a été au cœur des discussions", a t-il expliqué.
Le ministre a en outre souligné qu'il s'agit d'un projet "extrêmement complexe parce qu'il faut l'implication des acteurs dans le processus ".
"Donc, cela demande plus ou moins, la mise en place de fonds mais aussi, des rencontres sectorielles qui se feront au niveau des acteurs pour que nous puissions avoir une adhésion globale par rapport au projet (... ) ", a t-il dit.