Le chef de l'Etat Félix Tshisekedi a condamné, dimanche 15 janvier, l'attentat à la bombe ayant tué 17 personnes dans l'église de la 8e CEPAC de la commune de Kasindi-Lubirigha, à Beni (Nord-Kivu).
" Très attristé par ce crime odieux, le père de la nation présente ses condoléances les plus émues aux familles éplorées, rassurant que les coupables seront poursuivis, arrêtés, jugés et sévèrement punis ", a indiqué la presse présidentielle.
Les autorités administratives et sécuritaires ayant fait le déplacement du lieu du drame ont évacué des blessés aux centres de santé alors que les cadavres ont été acheminés à la morgue.
Un dispositif sécuritaire a entouré le lieu du drame pour éviter d'autres dégâts collatéraux pendant que les fidèles de cette église vidaient ce lieu.
L'armée annonce avoir mis la main sur un suspect.
Selon le porte-parole des opérations Sokola1, capitaine Anthony Mualushayi, il s'agit d'un sujet kenyan.
Cet officier des FARDC a ainsi salué la collaboration de la population et l'invite à la vigilance et à se méfier d'attroupements.
" Nous avons réussi à mettre la main sur un sujet kenyan qui était impliqué dans cet attentat. En exploitant le suspect arrêté, tout laisse à croire qu'il s'agit bel et bien d'un acte terroriste posé par les terroristes ADF-MTM, pour accomplir leur volonté d'attaquer l'une des agglomérations, parce que c'est comme ça que les terroristes avaient déjà prédit depuis les fêtes de fin d'année ", a-t-il souligné.
Le capitaine Anthony Mualushayi a demandé aux populations de dénoncer les personnes suspectes dans nos milieux.
Il a en outre présenté les condoléances aux familles éprouvées, en souhaitant le rétablissement aux personnes blessées.
Pour sa part, le porte-parole de l'ECC, Eric Nsenga a exigé des enquêtes plus approfondies aux fins d'établir des responsabilités.
" Cet acte barbare a causé plusieurs morts et blessés parmi nos fidèles ", a-t-il écrit sur son compte twitter.