Les enseignants de Basankusu (Equateur) ont organisé, samedi 14 janvier, une marche pacifique pour réclamer leurs salaires de novembre et décembre derniers.
Selon le président intersyndical de l'EPST/Equateur 2, Yvon Bolongola, ces professionnels de la craie ont passé les festivités de fin d'année dans la méditation faute de moyen.
Il a également indiqué qu'ils éprouvent des difficultés de nouer les deux bouts du mois et prendre convenablement en charge leurs dépendants :
" Nous avons fait deux mois. Nous avons des élèves qui étudient et des étudiants qui n'ont pas passé les examens à cause de l'argent. Nous avons d'autres parents qui sont chassés de maisons à cause de l'argent. La raison pour laquelle nous demandons à notre hiérarchie de faire en sorte que nous puissions être payés comme les autres ".
Ces enseignants ont réclamé que leurs salaires ne passent plus par CARITAS qui, selon eux, s'illustrent par des retards de paiement.
" Nous réclamons la résiliation avec l'Institution financière des œuvres de développement (IFOD) (NDLR : cette structure paie les enseignants via CARITAS) parce que c'est devenu l'habitude de nous payer chaque fois après deux mois. Alors que le salaire a un caractère alimentaire ", s'est plaint Yvon Bolongola.
A l'issue de cette marche, ces enseignants en colère ont déposé leur mémorandum à l'administrateur du territoire de Basankusu.