Aucune avancée significative n'est observée sur le terrain ce 15 janvier, date initialement prévue pour le retrait du M23 dans les zones occupées, dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo (Nord-Kivu).
Plusieurs acteurs socio-politiques à Goma dénoncent la violation des recommandations issues de la feuille de route de Luanda.
Le M23 devrait, à ce jour du 15 janvier, s'être replié dans ses positions initiales de Sabinyo et Tchanzu coté congolais, à la frontière entre la RDC et l'Ouganda.
Pour la société civile, thématique bonne gouvernance, à l'expiration de ce délai, ce dimanche 15 janvier, il s'observe que le M23 ne s'est toujours pas retiré de toutes les positions occupées.
La société civile parle toutefois d'un retrait de "façade", de quelques positions, notamment à Kibumba et à Rumangabo.
Etienne Kambale, de la société civile, souhaite que dès le lundi 16 janvier, les chefs d'Etats de l'EAC instruisent la force régionale d'appuyer les FARDC pour qu'une offensive soit déclenchée contre le M23 en vue d'obliger ce mouvement rebelle de retourner dans ses positions initiales.
De son côté, la force régionale devrait déjà se déployer à Bunagana, Rutshuru et Kiwanja, avant la reprise des consultations politiques entre le gouvernement et les groupes armés.
Par ailleurs, les mouvements citoyens projettent organiser des manifestations pacifiques à Goma pour exiger le retrait du M23 dans le Rutshuru et Nyiragongo.