Luanda — Le sport national ne va pas bien, en termes de conditions d'entraînement, malgré les résultats internationaux, a déclaré le Président de la République, João Lourenço, ce samedi à Luanda.

S'exprimant lors de l'investiture des membres du Conseil économique et social (CES), évoquant les résultats des compétitions internationales, João Lourenço a souligné que les jeunes se donnaient " corps et âme " et apportaient de nombreuses médailles, de nombreuses coupes " mais nous sommes conscients que, sur le plan des conditions d'entraînement, de la pratique du sport, nous ne sommes pas bien".

Il a notamment demandé de l'aide aux membres assermentés pour trouver les meilleures solutions pour renverser la situation, à un moment où l'état de dégradation des stades et terrains est assez élevé.

João Lourenço a rappelé les investissements réalisés, notamment dans le domaine des infrastructures à travers le pays, mais qui ont été mal gérés.

"Ce ne doit pas être l'Etat qui gère les infrastructures et j'espère que vous nous aiderez à trouver les meilleures solutions. Nous avons besoin d'idées pour voir si nous pouvons sortir de la situation dans laquelle nous sommes aujourd'hui", a-t-il réitéré.

Au cours de son actuel mandat (le deuxième), le Président de la République s'est prononcé sur la nécessité d'améliorer l'entretien et la gestion des propriétés sportives construites en Angola.

À cet égard, les stades 11 de Novembro (Luanda), Tundavala (Huíla), Chiazi (Cabinda) et Ombaka (Benguela), construits pour la tenu de la CAN 2010, sont les plus référencés.

Le Chef de l'Etat a autorisé, fin 2022, la construction d'un Centre de Formation et de haute performance pluridisciplinaire.

L'infrastructure, qui est en cours de construction dans la province de Bengo, est destinée aux différentes disciplines du sport paralympique, mais aussi l'athlétisme aussi.