Au Togo, la Dynamique monseigneur Kpodzro (DMK), qui rassemble sept partis politiques de l'opposition et six organisations de la société civile, a organisé un rassemblement à Lomé pour la première fois depuis les élections présidentielles de février 2020 et les mesures restrictives contre la pandémie au Covid-19. Une manifestation commentée par Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la DMK.
C'est la première fois depuis les élections présidentielles de février 2020 et les mesures restrictives contre la pandémie au Covid-19 que l'opposition togolaise organise un rassemblement. Cette fois, après plusieurs tentatives, la manifestation a été autorisée. Selon les organisateurs, c'est une réussite pour la suite du combat afin d'installer une vraie démocratie au Togo, qui permette aux Togolais de choisir librement les dirigeants qui s'occupent d'eux, affirme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la Dynamique monseigneur Kpodzro (DMK).
" C'est la première fois que la DMK a pu organiser un rassemblement, déclare-t-elle. Le premier que nous avons essayé d'organiser au lendemain des élections a été réprimé très sévèrement. Ensuite, nous avons essayé plusieurs fois cette manifestation, que nous avons voulue à l'occasion des 60 ans de l'assassinat du premier président élu, Sylvanus Olympio [en 1963, Ndlr], et qui s'est déroulée sans incident ".
Elle ajoute : " Ce soixantième anniversaire de l'assassinat est venu nous faire prendre conscience. Il en est ressorti que le pays est dans un état catastrophique, sur tous les plans. Et ça doit prendre fin. Nous n'accepterons plus que les Togolais ne choisissent pas leur dirigeant et nous réclamons à ce régime de venir maintenant faire la paix chez lui en libérant les détenus qui sont une centaine au moins, en créant des conditions pour que les exilés, qu'on ne peut pas compter, puissent revenir chez eux et qu'enfin, nous ayons des discussions. "