Le Sommet de la voix du Sud ou Global south-summit organisé par l'Inde, qui est actuellement à la présidence du G20, s'est déroulé virtuellement les 12 et 13 janvier derniers. Il a vu la participation de dirigeants et ministres de 125 pays du Sud, désignant les pays les moins avancés du monde.
Parmi les pays participants, Madagascar a été représenté par la ministre de l'Environnement et du Développement durable Marie-Orléa Vina, qui a mentionné dans son allocution le souhait de Madagascar de suivre les voies alternatives durables intégrées dans ses socles de développement socio-économique. Elle a rappelé l'adhésion de Madagascar aux démarches environnementales mondiales et réitère un appel pour un renforcement de la prise de responsabilités et le respect des engagements ainsi qu'une ferme volonté d'agir pour un développement équitable pour les générations futures.
En rappel, l'objectif du sommet est d'être une plateforme qui génère et recueille les idées et les suggestions des pays en développement, à canaliser dans les discussions du groupement des 20 plus grandes économies mondiales ou G20 durant la présidence indienne.
Par ailleurs, l'Inde a dévoilé à la clôture du sommet, des initiatives pour aider les pays du Sud. Le Premier ministre Narendra Modi a ainsi déclaré que des fournitures médicales seraient fournies à tous les pays en développement touchés par des catastrophes naturelles ou une crise humanitaire, dans le cadre du projet " Aarogya Maitri ".
L'initiative mondiale pour la science et la technologie du Sud sera également lancée pour partager son expertise dans la technologie spatiale et l'énergie nucléaire... Le Global South Centre of Excellence sera ouvert pour mener des recherches sur les solutions de développement ou les meilleures pratiques à étendre dans les pays du Sud, telles que les paiements électroniques, les soins de santé, l'éducation et la gouvernance en ligne.
Enfin, un " Forum mondial des jeunes diplomates du Sud " destiné à créer une synergie des voix diplomatiques du Sud, ainsi que l'institution des " bourses mondiales du Sud " pour permettre aux étudiants des États en développement de poursuivre des études supérieures dans le pays ont également été annoncés.