L'explosion d'une bombe dimanche 15 janvier en plein culte à Kasindi (Nord-Kivu), faisant au moins treize morts et plusieurs blessés, a suscité une pluie de réprobations de la part d'acteurs socio-politiques congolais, notamment de Moise Katumbi, Claudel-André Lubaya, Denis Mukwege, Delly Sesanga, ... Le Président de la République et le gouvernement ayant été les premiers à condamner cet acte.
Dans un tweet, Moise Katumbi, leader du parti Ensemble pour la République, " condamne avec la plus grande fermeté l'acte barbare perpétré ce dimanche à Kasindi ", estimant que " les actes terroristes, comme les discours de haine, n'ont pas leur place en RDC ".
Pour le sénateur Moïse Nyarugabo, " ce qui vient de se passer à Beni est un acte lâche, barbare et inqualifiable ". Il appelle l'État congolais à " trouver une formule pour mettre fin à" ce genre des drames.
Pour Claudel-André Lubaya, l'état de siège, la mutualisation des moyens avec UPDF et le déploiement de la Force régionale n'ont pas empêché les terroristes de perpétrer un carnage ce dimanche à Kasindi. " Autant je condamne cet odieux attentat, autant j'invite le gouvernement à s'assumer pour garantir la sécurité ", écrit-il.
Le député Guy Mafuta Kabongo déclare sa tristesse et son horreur à la suite de " l'attaque terroriste de Kasindi ", avant de souhaiter " que justice et réparation s'en suivent ! ".
Son collègue Delly Sesanga "condamne l'ignoble attentat de Kasindi qui met à nouveau à jour l'état d'abandon dans lequel se trouvent nos populations. Je dis toute ma peine et ma compassion aux familles éprouvées ".
Même son de cloche de la part du mouvement citoyen LUCHA, qui compatit avec les " compatriotes affectés directement par " cette attaque. " Nos 12 compatriotes seraient toujours en vie si l'Etat avait mieux combattu les ADF qui endeuillent Beni depuis 2014 ", estime la même source.
D'après Denis Mukwege, le mode opératoire de cet attentat ignoble laisse à penser qu'il s'agit d'une attaque des extrémistes des ADF affiliés à l'Etat Islamique qui terrorisent les habitants du territoire de Beni.
Le prix Nobel invite la Nation entière à se lever pour exiger le retour de la sécurité dans les provinces en conflit et mettre fin à la culture de l'impunité, qui alimente la répétition des atrocités contre les populations civiles.