Un attentat à la bombe a été perpétré le 15 janvier dans une église protestante à Kasindi, territoire de Beni, à la frontière avec l'Ouganda, causant des pertes en vies humaines et de nombreux blessés.

Tout en condamnant avec la dernière énergie cet acte odieux, le Mouvement des indignés estime que l'heure n'est plus aux pleurs et aux lamentations mais à l'action pour démasquer les auteurs de ces troubles.

Le Mouvement des indignés exhorte la population congolaise à passer à l'offensive en appliquant l'un des dix mécanismes de sécurisation populaire. Il s'agit, selon lui, de l'autosurveillance et l'autocontrôle pour aider à démasquer les auteurs de ces ignobles actes et préserver les vies humaines.

Les Indignés accusent, par ailleurs, les autorités congolaises de ne pas donner priorité à la situation sécuritaire qui prévaut dans l'Est du pays. Ils réitèrent leur appel lancé à la population pour l'auto-prise en charge, particulièrement sur le plan sécuritaire. " Il est visible, au regard du comportement des autorités en place, que les tueries incessantes perpétrées à l'Est du pays demeurent le cadet de leurs soucis.

La diversion et la légèreté des services de sécurité qui entourent cet énième attentat après qu'un document d'alerte attribué à l'Agence nationale de renseignements, jugé de fake news, a circulé quelques jours avant, démontrent un abandon total de la population entre les mains de l'ennemi ", a souligné ce mouvement, le 16 janvier. Après les massacres de Kishishe par les M23 et autres tueries à Djugu, Beni, Mwenga... , insiste le Mouvement des indignés, l'heure est à la prise en charge.