L'ancien Directeur des douanes sénégalaise, leader du Parti de la construction et de la solidarité/ Jengu Tabax, Boubacar Kamara, est revenu, lors d'une conférence de presse, le week-end passé, sur les grands axes de son offre programmatique, une fois élu Chef de l'État en 2024. C'était lors de la cérémonie de dédicace de son ouvrage " Construire le Sénégal du Futur ".
Candidat déclaré à la présidentielle de 2024, Boubacar Kamara a fait part de sa volonté de recréer de nouvelles dynamiques pour asseoir le développement durable du pays. Ce, après avoir établi un diagnostic des politiques publiques depuis 1960, dans son ouvrage " Construire le Sénégal du Futur ", présenté au public le samedi. Le leader du Parti de la construction et de la solidarité/ Jengu Tabax, s'est appesanti sur le sens du changement de cap qu'il propose. Lequel vise une transformation structurelle de l'économie sénégalaise.
" Notre pays traverse une situation qui nécessite des solutions appropriées. L'ouvrage balaie tous les secteurs de l'économie et de la vie sociale pour enfin prôner une ouverture indispensable sur l'Afrique. Des propositions précises, des mesures immédiatement applicables, il n'y a pas d'approximation ", a-t-il indiqué lors de la conférence de presse qui a enregistré la présence de leaders politiques comme Ousmane Sonko et Serigne Mansour Sy Djamil. " Notre ouvrage, qui est un livre-programme, argumente nos propositions pour construire le Sénégal du futur ", souligne l'auteur. Pour ce faire, souligne M. Kamara, il est nécessaire de mettre l'humain au centre des orientations en s'adossant sur le respect des valeurs, des idéaux, mais aussi en mettant fin à la culture de l'impunité au Sénégal.
Son ouvrage composé de neuf chapitres répartis sur 298 pages, édité par L'Harmatan, Sénégal, a aussi mis en exergue l'importance de la séparation des pouvoirs, une exigence pour un environnement des affaires qui soit attractif. Il prévoit d'œuvrer pour une dépolitisation de l'administration. " C'est la première condition pour assurer la neutralité de l'État. Cette exclusion doit être de mise pour le recrutement, les nominations, le traitement salarial et de façon générale, la gestion de la carrière. Ces règles doivent être enseignées aux citoyens, dès leur jeune âge ", argumente-t-il.
Sur l'éventualité d'adhérer à une coalition électorale lors de la présidentielle de 2024, il a exprimé une position de principe. " Ce qui m'intéresse, c'est la construction du Sénégal sur la base d'un programme précis. Le principe, il faut qu'on soit d'accord sur les intérêts du peuple sénégalais ", dit celui qui veut promouvoir une réforme qui permettra d'appliquer les principes paritaires au sommet de l'État. " On aura un Président de la République qui sera secondé par une femme comme vice-présidente et vice versa. La limitation du mandat présidentiel à 10 ans maximum permettra également de clore le débat sur le troisième mandat ", a-t-il souligné.