Dakar — Huit films sénégalais figurent dans les différentes catégories de la compétition officielle de la 28ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision d'Ouagadougou (Fespaco) prévu du 25 février au 4 mars prochain, a appris l'APS vendredi des organisateurs.
La liste des films sélectionnés a été dévoilée par le comité d'organisation dans la capitale burkinabé lors d'une conférence de presse.
Selon les documents dont l'APS a eu connaissance, "Xalé" du réalisateur Moussa Sène Absa est le seul film sénégalais en lice pour l'Etalon d'or du Yennenga dans la catégorie long métrage fiction.
Dans la catégorie long métrage documentaire, les films "Doxandem, les chasseurs de rêves" de Saliou Sarr alias "Alibéta" et "L'argent, la liberté, une histoire de FCFA" de Katy Léna Ndiaye, ont été retenus.
Deux films sénégalais fictions figurent aussi dans la compétition "Perspective". Il s'agit du film "Le mouton" de Saada de Pape Bounama Lopy et "Dent pour dent" de Ottis Ba.
Il en est de même pour la compétition shorts où les films "Astel" de Ramata Toulaye Sy et "Xaar Yalla" de Mamadou Khouma Guèye seront en lice.
Pour les séries télévisions, "Yaay 2.0" de Serigne Ababacar Ba produit par Kalista Sy, figure sur la liste des onze séries retenues.
Deux films sénégalais ont été retenus aussi dans la section parallèle hors compétition dénommée panorama. Il s'agit du film "Rewind and play" d'Alain Gomis qui sortira en salle cette semaine en France et "Maayo Wonaa Keerol/Le fleuve n'est pas une frontière" d'Alassane Diago.
Le comité de sélection a retenu 170 films venant de 35 pays sur les 1142 films inscrits pour cette 28e édition.
Le Togo est le pays invité d'honneur de cette édition dont le thème est "Cinémas d'Afrique et culture de la paix".
"Les autorités sont conscientes de la situation du pays et travaillent d'arrache-pied comme il y a deux ans pour que tous les invités soient en sécurité", a dit le Délégué général du Fespaco, Alex Moussa Sawadogo.
Il estime qu'il était important pour le Burkina Faso d'organiser cet évènement qui depuis sa création en 1969 n'a jamais connu de rupture.
"Il y a deux ans malgré la situation sécuritaire et sanitaire, on a pu l'organiser alors que d'autres dans le monde avaient annulé leur manifestation", a fait savoir M. Sawadogo. Il se dit "fier" de pouvoir faire cette 28e édition du Fespaco et savoir que les autorités burkinabés les accompagnent.
Alex Moussa Sawadogo a salué la dynamique de production cinématographique sur le continent au regard du nombre important de films inscrits.
Il a surtout souligné la présence sur la liste des films des pays comme la République Dominicaine et l'Angola sur les quinze films en compétition longs métrages fictions.