Que retenez-vous de cette première édition de l'Abidjan international Poomsae challenge qui a eu lieu, le 8 janvier, au Cscticao ?
Je retiens qu'il y a un besoin de cadre d'expression exclusif au Poomsae. Une tribune à même de réunir tous les taekwondo-in, sans distinction d'âge, de genre et de situation sociale. Il y avait du beau monde dans la salle. De 10 à 50 ans, tous étaient là sur le tapis pour la compétition. Le public connaît le taekwondo à travers les combats, notamment comme on en voit aux Jeux olympiques. Mais le taekwondo ne se résume pas à cela. Le Poomsae a aussi son importance dans le taekwondo. Et c'est ce que nous essayons de faire ressortir à travers l'Abidjan international Poomsae challenge.
C'est quoi exactement le Poomsae, selon vous ?
Le Poomsae, pour moi, est primordial. Il est à la base même de tout progrès dans cette discipline. C'est un combat purement technique qui s'exécute individuellement, avec des codes, des enchaînements de coups de pied et de poing contre des adversaires imaginaires dans plusieurs directions. Il s'agit d'une succession de techniques à connaître et à être capable de réaliser avec force et détermination et cela, on peut le faire à tous les âges. Contrairement au combat (Kyorugi) tel qu'on a l'habitude de voir.
Quel est l'objectif à travers ce type de manifestation ?
Nous voulons faire la promotion de la pratique du sport en général et du taekwondo en particulier. Créer un cadre d'expression pour les taekwondo-in sans distinction d'âge, de genre et de situation sociale et favoriser la détection de nouveaux talents dans la discipline Poomsae, en vue d'offrir à la Côte d'Ivoire un vivier d'athlètes capables de défendre ses couleurs sur le plan international.
Vous annoncez une deuxième édition plus aboutie...
En effet, l'Aipc est un projet ambitieux. Notre objectif est d'institutionnaliser cette activité et de l'étendre à l'Afrique, voire au monde. Pour faire de la Côte d'Ivoire la capitale du Poomsae. C'est pourquoi nous voulons dire merci au président de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd), aux partenaires techniques et financiers, aux athlètes et à leurs parents ainsi qu'à toutes les personnes qui ont cru en ce projet.