Agents, cadres, administrateurs de l'OCC, avec à leur tête le PCA Ndambu et la DGA Christelle Muabilu... s'étaient retrouvés le vendredi 13 janvier 2023 à l'Hôtel Béatrice, pour prendre part à la matinée scientifique sur la normalisation, initiée par le département de la normalisation. C'était sous le thème: "Une vision commune pour un monde meilleur par les normes".
Le DGA Muabilu qui est intervenue à l'ouverture et à la clôture de ces échanges, a salué les efforts déployés par le Chef de l'Etat, entre autres en matière de réchauffement climatique, pour permettre à la RDC de mieux se défendre aux enjeux de l'heure. Le DGA a fait ressortir l'importance des normes et souligné la nécessité d'adopter le mode de consensus pour mieux les appliquer. Dans la foulée, elle a soutenu que l'OCC est l'un des maillons de la normalisation en RDC et est appelé à promouvoir, diffuser et vulgariser les normes.
Le décor une fois planté, les intervenants qui se sont succédé à la tribune ont planché sur la normalisation, les missions du département de la normalisation, la métrologie, la normalisation au service de l'évaluation de la conformité... .
A en croire Gauthier Mpanga de la division Développement des Normes et consorts, l'OCC a comme attributions : évaluer la conformité, en l'occurrence procéder à l'inspection, à la certification des produits, aux analyses et essais, en prenant soin de se référer aux standards internationaux.
Le département de normalisation, une des directions qui confèrent à l'OCC son caractère scientifique, est appelé à pourvoir l'OCC en normes indispensables pour son travail d'évaluation de la conformité en sa qualité de tierce partie ; d'assurer le suivi et l'exécution des accords avec l'OMC et les organismes homologues, pour promouvoir les pratiques saines dans le commerce mondial...
L'introduction des normes dans le domaine industriel permet aux industriels de se conformer aux règlements nationaux et internationaux et promouvoir ainsi le trinôme qualité, service et environnement.
La norme est un document établi par consensus et approuvé par un organisme de renom comme ISO et qui fournit pour des usages communs et répétés des caractéristiques ou lignes directrices.
L'OCC avait mis sur pied le Centre de Documentation et d'Information sur les Normes en 1998. Devenu membre correspondant d'ISO en 2000, il a adhéré ensuite aux structures panafricaines et autres sur la normalisation.
L'OCC a également signé des protocoles de collaboration avec plusieurs structures homologues africaines et internationales.
Un intervenant a émis le vœu de voir des experts congolais prendre part aux "messes " internationales en la matière.
L'intervenant, qui a parlé de la cartographie du système de normalisation au niveau international a précisé qu'en RDC, les ministères du Commerce et de l'Industrie s'intéressent de près aux normes.
Lors des échanges, il y a eu des questions sur le coût de l'accompagnement de l'OCC à l'endroit des PME, l'achat des normes, des passerelles établies entre l'OCC et le monde de la recherche...
Plusieurs intervenants ont insisté sur la nécessité de s'intéresser aux normes pour permettre aux Congolais d'exporter leurs produits ailleurs pour éviter à la RDC d'être un déversoir.