Angola: L'Exécutif intensifie la vulgarisation de l'attribution du BI dans le pays

Luanda — L'Angola intensifiera la massification de l'enregistrement des naissances et l'attribution des cartes d'identité (BI, sigle en portugais), au profit d'un plus grand nombre de citoyens, a déclaré mardi le secrétaire d'État à la Justice, Evaristo José Solano.

Le responsable répondait aux inquiétudes des députés, à l'Assemblée nationale, lors de la discussion et des contributions au projet de Budget Général de l'État (OGE, sigle en portugais) pour 2023.

"L'attribution du BI est, au fond, un objectif que nous nous sommes fixé et nous avons l'ambition qu'à la fin de ce mandat, nous ayons alors la frontalité de hisser le drapeau du devoir accompli dans lequel chaque citoyen national peut avoir son identité avec lui ", a-t-il souligné.

Le secrétaire d'État à la Justice a également informé que le ministère de tutelle a également pour priorité la matérialisation de la nouvelle géographie judiciaire, c'est-à-dire la mise en place des tribunaux municipaux et de la cour d'appel dans le pays.

A propos des inquiétudes des députés concernant les ressources humaines du secteur, il a indiqué qu'ils ont pris bonne note de la nécessité de renouer des partenariats avec d'autres instructions pédagogiques.

D'autre part, le président de la 10e Commission du Parlement (droits de l'homme, pétitions, plaintes et suggestions des citoyens), Virgílio Tyova, a défendu l'augmentation des fonds du Bureau du Procureur Général de la République (PGR) dans l'OGE, en raison de sa spécificité.

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Il a précisé que la poursuite et la défense des droits et libertés et garanties des citoyens commencent précisément par le Parquet.

Selon le député, un procureur sert souvent trois juges ou plus de deux commissariats, alors que le juge n'est déployé que dans un seul tribunal, mais le PGR se déploie non seulement dans les tribunaux, à tous les niveaux, et dans plusieurs institutions, " pour cela, il doit avoir plus de ressources".

Le député a également exprimé la nécessité de placer des interprètes en langue des signes dans les établissements.

Il a remarqué que lorsque la personne sourde est jugée, sans interprète adéquat, elle peut être jugée de manière inappropriée.

PGR sans recette

Le procureur général de la République, Hélder Pitta Groz, a déclaré que l'institution qu'il dirige manque de recettes, notant que la seule recette du PGR est le Budget Général de l'État (OGE).

"Contrairement aux tribunaux qui en disposent, nous ne l'avons que lorsque c'est pour le versement d'une caution, mais cet argent ne revient pas à l'institution, il va comme un procès jusqu'à l'ultime étape (...)", a-t-il conclu.

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