Afrique: Chan 2023 - Otis Ngoma analyse le match RDC - Ouganda

Zéro but partout, c'est le score du premier match du groupe B de la 7e édition du Championnat d'Afrique des nations (Chan), disputé le 14 janvier au stade du 19 mai 1956 d'Annaba, en Algérie, entre les Léopards A' de la République démocratique du Congo (RDC) et les Crane's d'Ouganda.

Pour cette rencontre, Otis Ngoma a placé Siadi Ngusia Baggio dans les perches et dans le champ, le capitaine Djos Issama, Kevin Mondeko, Peter Ikoyo Iyembe, et Ernest Luzolo en défense. Michée Mika, Peter Mutumosi et Merveille Kikasa ont débuté au milieu de terrain, pendant qu'en attaque, il y a eu Adam Bossu Nzali, Philippe Kinzumbi et Jonathan Ikangalombo.

Après une première période terne caractérisée par des déchets techniques, l'entraîneur a effectué des changements en seconde période, avec notamment les entrées d'Éric Kabwe, Jean-Marc Makusu, Boka Issaka, Zemanga Soze et Maxi Mpia Nzengele. C'est ainsi que les Léopards ont pu mener quelques actions dangereuses dans le camp ougandais. Mais l'on a noté toutefois une action nette de but des Cranes avec la tête d'un attaquant ougandais qui a trouvé le poteau gauche du gardien de but Siadi. C'était la grosse frayeur congolaise de la partie. Les deux ésuipes se sont donc séparées sur le score d'un nul blanc. Selon les statistiques, la possession de balle a été favorable aux Léopards avec 53 %, dix tirs dont deux cadrés contre cinq pour les Cranes.

%

" Ce que j'ai retenu du match, c'est ce qu'on craignait bien avant. On a joué contre une équipe balèze, une équipe très physique, avec beaucoup d'automatisme, une équipe avec des joueurs qui jouent ensemble depuis bien longtemps, et des garçons qui ont fait la Coupe d'Afrique des nations où il y avait une forte cohésion dans leur organisation de jeu. Les enseignements chez nous, c'est qu'on a eu beaucoup de joueurs qui sont là pour une première fois, il y a eu cette pression qu'ils se sont mise avant ce match et dans le jeu. Il y a aussi le terrain qu'on n'a pas maîtrisé surtout en première mi-temps, beaucoup de joueurs ont changé de chaussures en seconde période, l'adaptabilité au niveau du terrain nous a fait défaut en première mi-temps, nos joueurs tombaient souvent ", a expliqué, dans un premier temps, Otis Ngoma, en conférence de presse d'après-match.

Il a démarré le match avec une équipe dans laquelle on a retrouvé six joueurs de Mazembe. " On dit que Mazembe est en baisse... Une équipe qui est deuxième ou troisième du championnat au pays n'est pas en forte baisse. Et il n'y a rien à voir entre le nombre et le quota des joueurs d'un club en sélection. Je ne sais pas pourquoi Mazembe est en baisse, peut-être c'est un problème d'organisation collective, ou de système de jeu, ou encore un problème entre l'entraîneur et les joueurs... L'équipe est indécise, mais les joueurs qu'on a fait venir et qui ont été alignés sont peut-être les sept meilleurs de Mazembe... ".

Selon le sélectionneur des Léopards A', il y a toujours des rectifications à faire dans une composition d'équipe entre ceux qui ont bien donné et pas après un match, il y a de corrections à apporter au match suivant. Les Léopards n'ont donc pas remporté cette première rencontre dans un groupe considérée difficile. Otis Ngoma a, toutefois, rassuré sur la détermination des joueurs pour le deuxième match contre la Côte d'Ivoire. " Lors du tirage au sort, tout le monde considérait notre groupe comme la poule de la mort.

Ce premier match nous hantait un peu, on ne savait comment on allait l'aborder, on voulait le gagner, mais on a pris un mauvais départ, on n'a pas gagné des duels en première mi-temps, on a joué très bas et on n'a pas répondu au deuxième ballon, on a été dominé, mais on a rectifié en seconde période... L'équipe doit être forte contre la Côte d'Ivoire. Les joueurs sont déterminés. Le résultat de ce match va déterminer notre avenir, en tout cas une victoire va ouvrir une brèche à la qualification en attendant la dernière journée de la phase des groupes contre le Sénégal ", a expliqué Otis Ngoma.

Il a conclu en insistant sur l'importance de la préparation car il n'y a plus de petites nations dans le sport. " Aujourd'hui, il n'y a plus de petites équipes, tout le monde travaille, il n'y a que ceux qui ne travaillent pas qui croient qu'il y a encore de petites équipes. Madagascar a surpris le grand Ghana. Ce qui compte aujourd'hui au niveau du football et dans le sport en général au haut niveau, c'est la préparation ", a dit Otis Ngoma Kondi.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.