ALGER — Le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a reçu l'ambassadeur de France en Algérie, François Gouyette, avec lequel il a évoqué l'état de la coopération, ainsi que les perspectives de son renforcement dans le domaine de l'industrie pharmaceutique, a indiqué un communiqué du ministère.
Les entretiens, tenus lors de cette audience organisée mardi, s'inscrivent dans le cadre du renforcement du partenariat algéro-français, a précisé la même source.
A cette occasion, les deux parties ont passé en revue "l'état de la coopération ainsi que les perspectives de son renforcement dans le domaine de l'industrie pharmaceutique, en prévision de la tenue de la réunion du Groupe de travail économique algéro-français (Task Force) prévue le 25 janvier à Alger, ainsi qu'en préparation de la prochaine session du Comité mixte algéro-français de coopération économique (COMEFA) prévue en mars prochain à Paris", a ajouté le communiqué.
L'audience a, également, constitué "une opportunité pour les deux parties d'exprimer leur volonté de soutenir et d'encourager le partenariat bilatéral, notamment à travers la relance et le renforcement de la joint-venture entre Saidal et Sanofi, en lui conférant plus d'envergure par l'élargissement de la gamme de produits pharmaceutiques fabriqués, ainsi que les aires thérapeutiques couvertes".
Dans ce cadre, M. Aoun réaffirmé la volonté de l'Algérie de voir le groupe Sanofi respecter ses engagements et se lancer dans les délais convenus dans la fabrication d'insuline en full process, a fait savoir le ministère.
Par ailleurs, les discussions ont porté sur la nécessité de réorienter les investissements français vers des projets de production à forte valeur ajoutée avec un transfert de technologie et une projection vers l'exportation en direction des marchés africains.
Les deux parties ont convenu de redynamiser la coopération institutionnelle algéro-française par la relance des discussions pour la signature de deux mémorandums d'entente.
Le premier entre le ministère algérien de l'Industrie pharmaceutique et le ministère français de la Santé, tandis que le second concerne l'Agence nationale de produits pharmaceutiques (ANPP) et l'Agence française de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) afin d'encourager et de soutenir la coopération entre les différentes institutions pharmaceutiques des deux pays, a-t-on souligné de même source.