Touba — Le bassin d'infiltration de Keur Kab devrait pouvoir recevoir une grande partie des eaux pluviales de la ville de Touba (centre), a indiqué le ministre auprès du ministre de l'Eau et de l'Assainissement en charge de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop.
Il s'entretenait récemment avec la presse au terme d'une visite des sites et ouvrages d'assainissement d'eaux pluviales dans la capitale du mouridisme.
Dans le cadre de cette visite, le ministre et sa délégation se sont rendus à la station de Keur Niang dont il est prévu de renforcer la capacité. Ils ont également visité le site sur lequel sera construit le bassin de Nguélémou.
Ils ont en outre visité le bassin de Keur Kab, érigé sur une superficie de 60 hectares. Issakha Diop espère que, "d'ici le prochain hivernage", il "pourra recevoir une très grande partie des eaux pluviales de la ville de Touba".
Il a annoncé qu'une étude sera menée pour connaître les causes de l'affleurement de la nappe aux alentours de Touba-Mosquée.
"Nous comprenons tous qu'à Touba, il y a le problème de la remontée de la nappe. Nous avons une nappe qui affleure. Les services du ministère sont mobilisés pour faire les études, pour savoir quelle est la raison de ce phénomène récurrent. A l'issue de cette étude, on pourra dire de manière claire quelle sera peut-être la solution durable à mettre sur la table pour régler définitivement cette question", a-t-il expliqué.
Cette visite de terrain du ministre a permis de faire le point sur l'état d'exécution du projet de gestion des eaux pluviales à Touba, dont le coût s'élève à 23 milliards de francs CFA.
Au terme de la visite, le ministre a présidé une réunion technique en présence notamment du gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, du maire de Touba, Abdou Lahad Kâ et du préfet du département de Mbacké, Amadoune Diop.