"Le climat n'est plus le même. (... ) Il y a eu un changement drastique dans la pluviométrie, qui s'est grandement modifiée", a déclaré Joe Lesjongard, ministre des Services publics, lors d'une conférence de presse, hier, pour justifier la baisse du taux d'eau dans les réservoirs. Selon lui, il y a des crues soudaines (flash floods) résultant du fait qu'il ne pleuve pas pendant un long moment mais, après, il y a de fortes précipitations en un temps record.
L'autre phénomène, explique-t-il, c'est que le schéma de la pluie a changé. "Il pleut dans d'autres régions." Le ministre a fait ressortir qu'à hier matin, le taux de remplissage dans les réservoirs avait atteint une moyenne de 30,9 %. "La baisse d'eau dans les réservoirs et les nappes phréatiques date de six mois." Il a ajouté qu'en décembre, la pluviométrie n'a été que de 59 mm, ce qui représente 36 % de la moyenne saisonnière. "Mais décembre 2022 a été le cinquième mois le plus sec de ces 30 dernières années."
Le ministre a avancé d'autres chiffres. Il a pris l'exemple d'août. Selon lui, le pays reçoit 61 mm de pluie pendant ce mois, ce qui représente 56 % de la moyenne saisonnière. Mais il a dit avoir noté qu'août dernier a été le quatrième mois le plus sec de ces trente dernières années. Idem pour septembre dernier, qui a été le deuxième mois le plus sec des trois dernières décennies. Quant au mois de janvier 2023, il y a eu un déficit de 36 % de pluie en comparaison à la moyenne saisonnière.