La mobilisation tout comme les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver les femmes enlevées la semaine dernière dans le nord du pays.
Ces femmes qui avaient quitté leurs villages pour aller chercher de la nourriture ont été enlevées par des groupes armés dans deux localités au nord et à l'ouest de la commune d'Arbinda, dans le nord du Burkina Faso.
Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk a exigé leur libération tout en appelant les autorités burkinabè à "mener rapidement une enquête efficace, impartiale et indépendante pour identifier les responsables et leur demander de rendre des comptes".
La France a de son côté condamné l'enlèvement de ces femmes tout en réaffirmant "sa solidarité ainsi que son engagement aux côtés du Burkina Faso".
Cet enlèvement fait penser à celui du Nigeria, en 2014. Le groupe jihadiste Boko Haram avait alors enlevé près de 300 adolescentes à Chibok, ce qui, à l'époque, avait suscité une émotion mondiale avec le slogan "Bring Back Our Girls".
Peut-on espérer une mobilisation semblable dans le cas du Burkina Faso ? Dans la région où ces femmes ont été enlevées, on espère en tous cas leur retour comme l'explique Massoudou Hamidou Maiga, membre de la société civile à Dori, dans le nord du pays.
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