La justice a renvoyé l'affaire devant la chambre criminelle. Aucune date n'a encore été fixée. Depuis février 2021, l'ex-employée d'un salon de massage de Dakar accuse l'opposant et candidat à la présidentielle de " viols répétés et menaces de mort ". Ce dossier, source de tensions, a contribué aux émeutes meurtrières de mars 2021. Ousmane Sonko a une nouvelle fois dénoncé hier, jeudi, un " complot politique " assurant jeudi que son renvoi devant un tribunal pour viols présumés ne l'empêcherait pas d'être candidat à la présidentielle de 2024. La défense d'Adji Sarr, elle, parle d'une " grande victoire ".
" Mascarade ", " absence de preuves "... , Ousmane Sonko a pris la parole hier, en français puis en wolof, après l'annonce d'un procès. Selon lui, la " justice est instrumentalisée ". Il s'en prend directement au doyen des juges d'instruction Oumar Maham Diallo, qui devra -selon lui- " assumer toutes les conséquences par rapport " à ce qui pourrait se passer ". Il se montre déterminé : " Quand nous nous saisissons la justice, la justice ne bouge jamais... Personne ne peut m'empêcher d'être candidat en 2024 !"
Adji Sarr, ex-employée d'un salon de massage, a porté plainte en février 2021 " pour viols répétés et menaces de mort " contre l'opposant Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, candidat déclaré à la présidentielle de 2024.
De son côté, Maître El Hadj Diouf, l'un des avocats d'Adji Sarr, s'est exprimé à son tour devant la presse hier après-midi. Il réclame la retransmission en direct du procès à venir à la télévision. " ... Il n'y a aucun complot, aucun !
La propriétaire du salon du massage Ndèye Khady Ndiaye doit également être jugée. C'est le Parquet qui devra fixer la date du procès.
Adji Sarr, ex-employée d'un salon de massage, a porté plainte en février 2021 " pour viols répétés et menaces de mort " contre l'opposant Ousmane Sonko, leader du parti Pastef.