Burkina Faso: Intégrité des douanes - Les gabelous sondent l'opinion

La direction générale des douanes a organisé une conférence de presse pour le lancement du Sondage intermédiaire relatif à la perception de l'intégrité des douanes (SPID). L'objectif de ce sondage, selon Pulchérie Dabiré/ Somda, présidente du comité anti-corruption et de la promotion de l'intégrité (A-CPI), est de réduire les opportunités de corruption dans les services des douanes, la vulnérabilité du personnel des douanes face à la corruption et améliorer la gouvernance interne des services des douanes.

La direction générale des douanes du Burkina Faso et l'Organisation mondiale des douanes (OMD) ont initié un Sondage sur la perception de l'intégrité des douanes (SPID) dans le cadre du programme anti-corruption et promotion de l'intégrité (A-CPI) des douanes en décembre 2019 grâce à un financement de l'Agence norvégienne de coopération pour le développement (NORAD).

Ce faisant, le SPID est un instrument pouvant contribuer à améliorer les capacités de mesure de la performance des Administrations dans des domaines clés liés à l'intégrité douanière. Dans ce contexte , l'objectif principal du SPID est d'aider à établir une référence ou un point de comparaison qui quantifie le niveau actuel d'intégrité dans ces administrations, à la fois d'une manière générale et en particulier les domaines qui feront l'objet d'interventions dans le cadre du programme A-CPI de l'OMD. L'élément fondamental de l'approche axée sur les résultats est de disposer de moyens qualitatifs et quantitatifs pour mesurer les niveaux d'intégrité au sein de l'Administration et des opérations douanières.

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Pour Pulchérie Dabiré / Somda, présidente du comité A-CPI de la direction générale de la douane , l'objectif principal du sondage relatif à la perception de l'intégrité des douanes est d'évaluer de manière quantitative comment les fonctionnaires des administrations douanières et les parties prenantes du secteur privé évaluent ou perçoivent individuellement le niveau d'intégrité des administrations douanières en utilisant comme cadre de référence les dix facteurs clés de la déclaration d'Arusha révisée de l'OMD concernant la bonne gouvernance et l'éthique en matière douanière.

Ce sondage selon la présidente du comité A-CPI permet en particulier de vérifier dans quelle mesure ces groupes pensent que les administrations douanières parviennent à promouvoir l'intégrité et à lutter contre la corruption en leur sein. C'est un instrument qui peut contribuer à améliorer les capacités de l'administration des douanes et des institutions connexes telles que l'OMD à mesurer les performances des administrations en matière d'intégrité et de lutte contre la corruption. Pulchérie Dabiré/ Somda a indiqué que le rapport de synthèse du premier sondage donne un aperçu de la manière dont le sondage a été mené au Burkina Faso et complète les tableaux intégraux des données des résultats.

Et de confier que les données complètes sur les réponses ont été recueillies auprès d'un total de 391 répondants, dont 316 agents des douanes et 75 représentants du secteur privé. " Cela nous permet d'interpréter la réponse au SPID au Burkina Faso avec un niveau de confiance de 95% et une marge d'erreur d'environ 4% pour tous les répondants au sondage ". Abordant l'impact des perceptions du secteur privé sur la complexité des cadres réglementaires , l'inspectrice divisionnaire de la douane a expliqué que plus de 54% des répondants du secteur privé ont noté que la complexité des réglementations douanières a un impact négatif sur leur capacité à faire des affaires, et 52% estiment qu'il est difficile de suivre les règles de l'Administration car elles sont trop complexes.

En fait, le même nombre 54% de répondants du secteur privé ont admis ne pas respecter les règles de l'Administration car trop complexes. Elle a également signalé que pour le deuxième sondage , il est recommandé qu'il soit répété au moins une fois avant la fin du programme, cela permettra de recueillir des preuves quantitatives sur le succès des mesures mises en œuvre pour lutter contre la corruption et améliorer l'intégrité. C'est dans ce cadre que le Burkina Faso s'est engagé à réaliser un sondage intermédiaire structuré à l'instar du premier autour des dix facteurs clés de la déclaration d'Arusha révisée qui se déroulera du 24 janvier au 17 février 2023.

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