Afrique Centrale: Coopération - Le Congo et l'Unesco raffermissent leurs liens

En séjour de travail en République du Congo, le directeur régional de l'Unesco pour l'Afrique centrale, Paul Coustère, a échangé le 19 janvier avec le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, sur quelques projets communs en cours dans le pays dans plusieurs domaines.

Accompagné du coordonnateur résident des Nations unies en République du Congo, Chris Mburu, Paul Coustère a été reçu à l'hôtel de la primature en présence de plusieurs membres du gouvernement dont ceux en charge de l'éducation, des sciences et de l'environnement. Les entretiens ont, entre autres, porté sur les états généraux de l'éducation dont les consultations sont en cours, les accords de siège et de coopération bilatérale.

" Nous avons fait allusion à ces grands chantiers et au baptême de feu que nous avons traversé ensemble pendant la période de Covid-19. L'Unesco a pu se tenir aux côtés du Congo pour assurer la continuité de l'école, la tenue des examens. Au-delà, nous avons toutes les perspectives d'insertion au service du Plan national de développement, autour du continuum éducation-formation, insertion-jeunesse ", a expliqué le représentant de l'Unesco auprès du Cameroun, de l'Angola, du Burundi, de la Guinée équatoriale, de la République centrafricaine, du Sao Tomé-et- Principe et du Tchad.

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Les deux personnalités ont également abordé les grands dossiers d'environnement. Selon le diplomate onusien, le Congo a un calendrier très riche en 2023, avec l'organisation en fin juin du Sommet des trois grands bassins mondiaux, notamment de l'Asie, de l'Amérique du sud et celui du Congo. Le but étant, a souligné Paul Coustère, de tenir les promesses ou de répondre aux défis posés par les COP 27 et 15. " A cette occasion, l'Unesco sera là aux côtés du gouvernement. Nous avons aussi, d'une manière plus détendue, parlé des grands enjeux culturels avec la volonté du chef de l'Etat de revitaliser le Fespam, avec un évènement autour de l'inscription de la Rumba congolaise au patrimoine immatériel de l'humanité. Une fête qui sera célébrée en 2023 en collaboration, sans nul doute, avec la République démocratique du Congo ", a-t-il poursuivi.

L'Unesco et le Congo ont, par ailleurs, passé en revue quelques projets mémoriels autour de la baie de Loango, sur la traite des esclaves, en lien aussi avec des perspectives d'inscription des sites du Congo sur certaines listes du patrimoine culturel et du patrimoine naturel. Sans oublier, l'extension de ces zones au service non seulement de la préservation d'un héritage mais aussi d'un développement économique et social soutenable.

" C'était une rencontre extrêmement riche en taquinant un peu le Premier ministre qui nous a renvoyé à ce qu'il a appelé une corbeille pleine. C'est tout ce que nous demandons au terme de cette visite de courtoisie : repartir avec une corbeille pleine de demandes de coopération de la part du gouvernement congolais ", a conclu Paul Coustère.

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