L'USBG désormais leader, les Bleus accusent le coup et le CA ressuscite.
Après le déroulé des matchs de la poule A, profitable au leader étoilé, gagnant et donc dominant du groupe, place hier aux explications du groupe B, avec forcément de l'enjeu de part et d'autre, à ce stade de la compétition. En clair, point de vue représentation globale, en avant-propos, pour ces quatre rencontres au menu d'hier, il s'agissait pour le leader usémiste de capitaliser, face à des Béjaois accrochés au podium ; alors qu'à son tour, l'USBG, forcément rafraîchie après son succès à Radès face au CA, entendait revoir ses ambitions à la hausse, en se déplaçant à Sidi Bouzid. Restait cependant à connaître la réaction " croisée " ou la résignation tout court clubiste à la réception de l'ES Métlaoui. Et nous fûmes fixés en l'état, sans oublier l'opposition de Soliman, entre l'ASS et l'ASR, avec des locaux cap-bonnais " sans nuages " jusque-là, et des Mahdois avides de rachat. Le tableau ainsi brossé devait forcement nous proposer de chaudes empoignades.
La vérité du terrain
Hier, l'implacable vérité du terrain a donc fini par retaper certains, refroidir d'autres, et en carboniser davantage parmi les acteurs du jeu du groupe B. Rembobinons et revisitons maintenant les temps forts d'hier. 10' de jeu et voilà que le CA débloque le score par Hamdi Lâabid, avant de doubler la mise par le revenant Larry Azouni à la 47'. Jusque-là, le CA ressuscite. Ce faisant, quant aux autres " accrochages " d'hier après-midi, du moins pour le premier half, on restera dos à dos sur un score vierge. De retour de pause, à Sidi Bouzid, après avoir plombé le CA à Radès, Rafik Kamerji va mener la barque de l'USBG à bon port, en terrain " hostile ", même à huis clos... Les gars du Ribat, à leur tour, se feront piéger dans leur fief par l'OB, un concurrent décidément coriace. Quant à l'ASS, grand bénéficiaire de cette ronde avec le CA, il doit une fière chandelle à Elvis Bafour qui permet aux Cap-Bonnais de bondir au classement.