Après sept ans d'exercice passés à Douz et Regim Maâtoug, beaucoup de travail attend le nouveau délégué qui devrait répondre aux doléances des Zarzissiens
Le drame 18/18 survenu suite au naufrage d'une embarcation le 21 septembre dernier, au large de Zarzis, a laissé des séquelles. Les familles des disparus ont dressé des tentes devant la délégation où ils campent jour et nuit en dépit du froid. Les manifestations pacifiques revendiquant les cadavres introuvables se poursuivent et la tension a empêché le délégué de la ville d'accomplir sa mission depuis son bureau.
C'est depuis le 11 octobre, date de la tenue d'une réunion de la cellule de crise à Zarzis, qu'il garde de loin le lien avec la délégation. Il mène son travail à distance, du siège du gouvernorat en contactant quotidiennement les omdas et les deux municipalités avant d'être muté à Wardanine.
Hier, le gouverneur de Médenine, Saïd Ben Zeyed, accompagné du premier délégué, s'est déplacé à Zarzis et en présence des autorités locales et des représentants de l'Ugtt er de l'Utap il a présenté le nouveau délégué de Zarzis, M. Abdeslem Bouaziz, venu du gouvernorat de Kébili.
Après la récitation de la Fatiha à la mémoire des martyrs noyés, le premier responsable de la région a insisté sur le fait de travailler main dans la main pour le bien de Zarzis et de toute la région.
Ceux qui ont pris la parole sont revenus sur le drame 18/18 rappelant que tous les Zarzissiens veulent connaître la vérité sur l'énigme.
La séance s'est déroulée dans une ambiance cordiale avec une présence massive des forces de l'ordre.
Après sept ans d'exercice passés à Douz et Regim Maâtoug, beaucoup de travail attend M. Bouaziz qui paraît, à première vue, très actif. Bonne chance !