Diourbel — Le préfet de Diourbel, Mamadou Khouma, a exprimé, jeudi, sa volonté de mettre fin au manque d'hygiène constaté dans la plupart des établissements scolaires du département.
"Dernièrement, on avait fait une visite dans les établissements scolaires. Mais on a constaté que le nettoiement des toilettes posait problème, occasionnant un manque d'hygiène inadmissible auquel nous sommes résolument engagés à y remédier", a-t-il déclaré lors d'un Comité départemental de développement (CDD) sur l'amélioration de l'offre éducative à Diourbel.
Pour ce faire, il importe selon lui, de "redynamiser les Comités de Gestion des Établissements scolaires (CGE), et en plus de cela, impliquer l'Association des maîtres d'élèves" pour "qu'on ne puisse plus retrouver ces images de toilettes très mal entretenues".
L'engagement, dit-il, a été pris pour que "les CGE, la communauté, les collectivités territoriales puissent prendre en main la chose", promettant que "les services techniques vont continuer les inspections" dans les établissements.
Pour assurer un meilleur suivi des opérations, il a assuré que "la brigade des services d'hygiène va envoyer fréquemment ses agents sur le terrain pour constater".
"On ne doit plus accepter aujourd'hui que nos élèves puissent contracter des maladies au niveau des écoles à travers des toilettes qui sont mal entretenues", a soutenu le préfet.
Ce manque de d'hygiène et de latrines est "un problème de santé publique qui a très souvent des répercussions négatives sur les résultats scolaires", selon l'Inspecteur de l'éducation et de formation de Diourbel, Yankhoba Massaly.
"Les pathologies liées au manque d'hygiène des toilettes constituent un motif fréquent de consultations dans les établissements scolaires", a pour sa part relevé docteur Maguette Dionne, médecin à l'hôpital régional de Diourbel.
Elle a préconisé de "faire participer les élèves à une éducation à la propreté pour un état global satisfaisant."