Sénégal: La réaction de Ousmane Sonko après son renvoi devant la Chambre criminelle

Ousmane Sonko, Leader du parti Pastef les Patriotes

Dakar — La réaction du leader de Pastef, Ousmane Sonko, après son renvoi devant la Chambre criminelle dans le cadre de l'affaire "Sweet Beauty" est à la Une des quotidiens reçus vendredi à l'Agence de presse sénégalaise (APS).

Le Doyen des juges, Oumar Maham Diallo a rendu, le 17 janvier, un avis d'ordonnance de règlement définitif de cette affaire. Ousmane Sonko est inculpé des chefs d'accusations de "viols et menaces de mort". La date du procès n'a pas encore été fixée.

Adji Sarr, qui travaillait dans le salon de massage "Sweet Beauty", accuse depuis février 2021, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, de "viols répétitifs et de menaces de mort".

L'opposant, maire de Ziguinchor, et ancien député, sous contrôle judiciaire depuis mars 2021, nie les faits et soutient être la cible d'un "complot" tramé par ses adversaires politiques.

Le déclenchement de cette affaire avait provoqué de violentes manifestations occasionnant la mort de 14 personnes et de nombreuses destructions en mars 2021.

"Ordonnance de renvoi et de mise en accusation devant la Chambre criminelle : Sonko sonne la charge", affiche Sud Quotidien. Selon la publication, le leader de PASTEF a déclaré : "Jusqu'à la fin de ma vie, je résisterai".

Sud souligne que le maire de Ziguinchor a fait savoir que "son procès est déjà décidé au moment même de l'instruction", mais a toutefois réitéré "son droit constitutionnel à la résistance".

Il a accusé le Doyen des juges Oumar Maham Diallo de faire partie "du complot qui vise à l'écarter de la course à la présidentielle de 2024", en rejetant selon lui "tous les éléments de preuve qui attestent la thèse du complot dans cette affaire", rapporte le journal.

Selon Le Quotidien, "Sonko garde sa défense". Dans la même publication, il a déclaré : "Je ne vois pas un juge qui va me condamner à 5 ans de prison (... .) Je vais résister jusqu'à la fin de ma vie".

"Sonko appelle à la résistance et menace", affiche à la Une L'AS.

Le journal note que Ousmane Sonko "a encore appelé ses partisans à la résistance". "Il clamme son innocence et continue de parler de complot", dit le journal.

Sonko "prêt à user de son droit à la résistance jusqu'à son dernier souffle", selon Source A.

"Ousmane Sonko est catégorique. Pour lui, l'affaire de Sweet Beauty dans laquelle, il est accusé par la jeune masseuse Adji Sarr est un dossier purement politique", note Source A.

Selon ce journal, "hier face à la presse, il a haussé le ton pour déclarer qu'aucun juge ne peut le condamner et personne ne peut l'empêcher d'être candidat à la présidentielle de 2024".

Ousmane Sonko "pilonne Maham Diallo", titre L'Info qui écrit: le leader de Pastef "a déploré une continuation du complot dans l'affaire Adji Sarr, surtout avec le renvoi du dossier devant la Chambre criminelle par le doyen des juges Omar Maham Diallo qu'il n'a pas raté".

Selon Vox Populi, "Sonko fait le procès du doyen des juges et des magistrats".

Le quotidien Bès bi met en exergue le Concours de recrutement d'élèves-maîtres (CREM) et titre "le bon goût".

"Le Sénégal envisage de recruter 1500 enseignants par an. Pour ce faire, le concours des élèves-maîtres a été ouvert depuis le 19 décembre 2022. Mais il se trouve que les inscriptions explosent traduisant une forte demande avec 56 000 inscriptions", rapporte la publication.

Le Soleil replonge ses lecteurs dans l'histoire avec Amilcar Cabral, combattant des premières heures de la lutte pour la libération de la Guinée Bissau et du Cap Vert. "Amilcar Cabral, cinquante années après son assassinat : une pensée toujours vive", dit le journal.

"Figure emblématique, combattant de la liberté, défenseur des masses opprimées, le leader incontesté du 20ème siècle, Amilcar Cabral était un intellectuel qui a donné sa vie pour les peuples de Guinée Bissau et du Cap Vert, pour s'être battu des années durant pour libérer ces deux pays de la puissance coloniale portugaise", écrit Le Soleil.

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